Elon Musk, qui a été choisi par le président Donald Trump pour diriger son Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE) plus tôt cette année, quittera bientôt le gouvernement fédéral, a déclaré le PDG de la technologie le 28 mai.

Dans une publication sur sa plateforme de médias sociaux X, Elon Musk a déclaré qu’il allait se séparer du gouvernement fédéral.

« Alors que mon mandat d’employé spécial du gouvernement touche à sa fin, je tiens à remercier le président @realDonaldTrump de m’avoir donné l’opportunité de réduire les dépenses inutiles », a écrit Elon Musk. « La mission @DOGE ne fera que se renforcer au fil du temps, à mesure qu’elle s’intégrera au quotidien au sein du gouvernement. »

Lorsque Donald Trump l’a nommé pour diriger les efforts du DOGE en janvier, Elon Musk a été désigné comme un « employé spécial du gouvernement », ce qui, selon la loi, se limite à 130 jours.

Cependant, la Maison-Blanche ayant déclaré que M. Musk avait officiellement commencé son rôle le 3 février — tout en laissant entendre qu’il avait peut-être commencé à travailler plus tôt — la date exacte de la fin de son contrat reste incertaine.

Si la date de début est fixée au 3 février, le contrat de Musk expirerait le 13 juin. En revanche, s’il a commencé à travailler à la création du DOGE, le 20 janvier, son contrat prendrait fin le 30 mai.

Après une panne massive de X la semaine dernière, Elon Musk a déclaré qu’il reprendrait le travail dans ses différentes entreprises, dont SpaceX et Tesla, 24 heures sur 24.

« Je retourne travailler 24h/24 et 7j/7 et dormir dans des salles de conférence, des serveurs ou des usines », a écrit M. Musk à propos de X. « Je dois être extrêmement concentré sur X/xAI et Tesla… car nous avons des technologies critiques en cours de déploiement. »

Quelques jours plus tard, le PDG de la technologie a fait la une des journaux pour avoir critiqué le Big Beautiful Bill Act (Loi sur le grand projet de loi) de Donald Trump.

Dans un épisode de l’émission « CBS Sunday Morning » qui sera diffusée le 1^er juin, Elon Musk s’est dit déçu par le projet de loi en raison de l’augmentation prévue du déficit budgétaire fédéral et du fait qu’il « sape le travail effectué par l’équipe du DOGE ».

« Je pense qu’une loi peut être grande ou qu’elle peut être belle. Mais je ne sais pas si elle peut être les deux », a déclaré M. Musk.

En réponse, le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a déclaré que le projet de loi de réconciliation concerne les dépenses obligatoires, notamment Medicaid, tandis que les coupes recommandées par le DOGE concernent les fonds discrétionnaires.

Stephen Miller, chef de cabinet adjoint de la Maison-Blanche en charge des politiques, a indiqué que les coupes recommandées par le DOGE devront être effectuées par le biais d’un plan d’annulation ou d’un projet de loi de crédits, car le processus de réconciliation du Sénat ne permet pas de réduire les dépenses discrétionnaires.

« Le Big Beautiful Bill n’est PAS un projet de loi budgétaire annuel et ne finance pas les ministères. Il ne finance pas nos agences ni nos programmes fédéraux », a écrit Stephen Miller sur X.

Durant le mandat d’Elon Musk au DOGE, les partisans du président ont salué ses efforts pour auditer les agences fédérales et les aider à réduire les dépenses inutiles et la bureaucratie, tandis que des voix critiques considèrent les coupes liées au DOGE comme illégales et effectuées sans l’approbation du Congrès.

Jackson Richman et Katabella Roberts ont contribué à la rédaction de cet article.