WASHINGTON – L’entrepreneur Elon Musk a rencontré les Républicains de la commission sénatoriale du commerce le 20 mai pour parler d’intelligence artificielle et d’énergie.

La rencontre a eu lieu en sa qualité de PDG de xAI, une société d’IA qu’il a fondée en 2023.

Il a porté son fils sur ses épaules en sortant de la réunion.

L’apparition de M. Musk intervient alors que le président Donald Trump, le président de la Chambre des représentants Mike Johnson et d’autres Républicains s’efforçaient de faire adopter leur projet de loi de réconciliation budgétaire à la Chambre des représentants.

Cette législation comprendrait un moratoire de 10 ans sur les réglementations sur l’IA émanant des États et des localités.

Le sénateur  républicain Ted Cruz, qui préside la commission sénatoriale du commerce, de la science et de la technologie, a déclaré à Epoch Times que la question de l’IA avait été abordée dans le projet de loi, mais « pas de manière significative ».

L’une des principales motivations a été la demande d’énergie anticipée pour l’IA, qui se développe rapidement.

Le législateur texan a déclaré : « Nous ne construisons pas assez de nouvelles centrales électriques » pour suivre le rythme de la Chine.

M. Cruz a informé les journalistes que M. Musk était l’un des nombreux experts qu’il avait invités à la commission, « qui peuvent aider à informer les membres de la commission des défis auxquels nous sommes confrontés en tant que pays et des solutions potentielles pour nous aider à les surmonter ».

« Je rencontre Elon et discute avec lui régulièrement », a ajouté M. Cruz, précisant que les Républicains du Sénat avaient rencontré le technologue lors d’un événement il y a un mois et demi.

Parmi les autres participants à la réunion du 21 mai figuraient les sénateurs républicains Shelley Moore Capito et Dan Sullivan.

La réunion organisée par M. Musk n’aurait aucun lien avec le DOGE (Department of Government Efficiency), une initiative visant à réduire les gaspillages, les fraudes et les abus dans l’administration publique.

Son implication dans le DOGE s’est ralentie du fait des difficultés financières rencontrées par son entreprise de véhicules électriques, Tesla.

Depuis que M. Musk a commencé à tirer sa révérence, le cours des actions de Tesla a augmenté. Ils se sont partiellement remis des sommets atteints en décembre 2024 et janvier 2025, peu avant l’entrée en fonction du président Trump.

Le 20 mai, M. Musk a souligné que le Congrès devait faire usage de son pouvoir de décision pour mettre en œuvre les recommandations du DOGE.

« Je suis certainement un conseiller. Je n’ai pas de pouvoir formel, et c’est tout. Le président peut choisir d’accepter ou non mes conseils. Et c’est ainsi que les choses se passent », a-t-il affirmé lors d’une allocution prononcée au Forum économique du Qatar.

Lors de ce même événement, il a déclaré vouloir réduire ses investissements politiques.

« Si je vois une raison de faire des investissements politiques à l’avenir, je le ferai », a assuré M. Musk, avant d’ajouter : « Je ne vois pas de raison pour l’instant ».

Tom Ozimek et Jack Phillips ont contribué à la rédaction de cet article.