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Elon Musk extrêmement virulent au Forum Économique de Doha : “Pour qui se prend-il, Bill Gates ?”

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Elon Musk n'a pas mâché ses mots au Forum Économique de Doha ce mardi. Le patron de Tesla et SpaceX, entre autres, n'a pas pu faire le déplacement mais a accordé un entretien en visioconférence, face à plusieurs centaines de personnes. Et le moins qu'on puisse dire est qu'il a remué la foule. Interrogé par la rédactrice-en-chef de Bloomberg Weekend Mishal Husain, le dirigeant a balayé les critiques le concernant, et a enchaîné les déclarations chocs, sans filtre.

Sur la baisse des ventes de Tesla, Elon Musk est catégorique : "C'est surtout en Europe, qui est notre marché le plus faible. Nous sommes plus forts partout ailleurs." Il affirme que "les chiffres sont bons" et que "la Bourse le reconnaît". Interpellé sur la baisse des ventes par rapport à l'année précédente, il réplique : "C'est le cas pour tous les constructeurs automobiles. Il n'y a pas d'exceptions."

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"Nous sommes des conseillers, pas des dictateurs. Donald Trump est libre d'écouter mes conseils ou non."

Concernant son engagement envers Tesla, il est direct : "Je serai toujours CEO dans cinq ans… sauf si je meurs."

Mis à mal par certaines questions, Musk a préféré dénoncer une forme de persécution politique : "Une violence massive a été commise contre mes entreprises", a-t-il déclaré, visiblement décontenancé. Il a d'ailleurs réagi vivement aux attaques contre les showrooms de Tesla en Europe : "Des gens vont aller en prison. Certains le sont déjà, et c'est justifié. Nous viendrons vous chercher !", a-t-il lancé, provocateur, en pointant la salle du doigt.

Nouvel aveu d'échec pour le Cybertruck de Tesla

L'éternel ennemi

Il a profité de l'événement pour réitérer ses accusations face à OpenAI de Sam Altman, l'entreprise derrière l'outil IA ChatGPT. Il affirme que celle-ci a trahi ses principes fondateurs : "J'ai fondé (cofondé, NdlR) OpenAI comme organisation open source et à but non lucratif. Maintenant, ils ne sont plus ouverts et sont à but lucratif". Il confirme maintenir son action en justice : "Bien sûr qu'on continue."

Le dirigeant, qui milite pour moins de régulation, estime néanmoins que dans le domaine de l'IA, il faut plus de régulation. "Les médicaments, l'automobile… toutes ces industries sont déjà hyper régulées. Il y a trop d'arbitres par rapport au nombre de joueurs sur le terrain, c'est contre-productif. C'est une armée de régulateurs. Mais il faut une certaine régulation dans l'intelligence artificielle, pour la sécurité de tous. C'est du bon sens", assène-t-il.

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"Pourquoi pensez-vous que je lui parlerais, à Poutine ?"

Conflit d'intérêts ?

Questionné sur les potentiels conflits d'intérêts entre son rôle de dirigeant de plusieurs entreprises et de leader du DOGE, le Department of Government Efficiency, qui sabre dans les budgets publics américains, il estime que les accusations sont trompeuses. Même si ses entreprises, comme SpaceX qui a bénéficié de milliards de dollars de contrats avec la Nasa, pourraient pâtir de potentielles coupes budgétaires dans certains domaines, et que des questions quant à son impartialité se posent.

"Tout ce qui est fait au DOGE est transparent et disponible en ligne", répète-t-il, même si des doutes persistent sur certains chiffres, qui ont été visiblement gonflés, comme nous vous l'indiquions en avril dernier.

À propos des économies réalisées grâce à son groupe d'experts DOGE, il reconnaît que l'objectif de 2 000 milliards de dollars d'économies annoncé dépend de la volonté de l'exécutif et des… Démocrates, au Congrès, "qui votent contre toutes les propositions" du DOGE.

"Nous sommes des conseillers, pas des dictateurs", lance-t-il. "Donald Trump est libre d'écouter mes conseils ou non", ajoute-t-il, tonitruant.

Le changement de comportement de Donald Trump vis-à-vis d'Elon Musk ne passe pas inaperçu

Enfin, à la question de savoir s'il allait continuer à financer des campagnes politiques, il répond : "Je vais dépenser beaucoup moins. Je pense avoir fait assez. Mais si cela devait s'avérer utile, je recommencerai".

L'Afrique et l'USAID, points de tension

Alors que Bloomberg a justement révélé que le gouvernement sud-africain dirigé par Cyril Ramaphosa a contourné les règles afin de permettre à Starlink d'entrer sur le marché sud-africain, et que cela a été fait à la veille de la visite du président sud-africain à la Maison-Blanche, Mishal Husain lui a demandé s'il reconnaissait, là, le conflit d'intérêts.

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"Bien sûr que non, il n'y a pas de conflit d'intérêts. D'abord, la vraie question à poser, c'est : pourquoi y a-t-il des lois racistes en Afrique du Sud ?"

"Bien sûr que non, il n'y a pas de conflit d'intérêts. D'abord, la vraie question à poser, c'est : pourquoi y a-t-il des lois racistes en Afrique du Sud ? C'est ça, le premier problème. C'est là-dessus qu'il faut taper. Il est inacceptable qu'il y ait des lois racistes en Afrique du Sud, qui m'empêchent d'accéder au marché. Toute l'idée de ce que Nelson Mandela – un grand homme – a proposé, c'était que toutes les races soient sur un pied d'égalité en Afrique du Sud. C'est ça, la bonne chose à faire. Pas de remplacer un ensemble de lois racistes par un autre ensemble de lois racistes. C'est inacceptable", a-t-il rétorqué, en bottant en touche sur la question du conflit d'intérêts. "Est-ce que cela vous semble juste ? C'est absurde", s'est-il emporté à plusieurs reprises.

Concernant les coupes financières décidées par Donald Trump à l'USAID, finançant les programmes humanitaires, Elon Musk s'est de nouveau emporté, alors que le fondateur de Microsoft, Bill Gates, a déclaré début mai que cela provoquait la mort d'enfants en Afrique, à cause de maladies non traitées et du Sida.

"L'image de l'homme le plus riche du monde tuant les enfants les plus pauvres du monde n'est pas belle à voir", avait déclaré Bill Gates au Financial Times.

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"Pour qui se prend-il, Bill Gates, à faire des commentaires sur la santé des enfants, alors qu'il fréquentait lui-même Jeffrey Epstein"

"Pour qui se prend-il, Bill Gates, à faire des commentaires sur la santé des enfants, alors qu'il fréquentait lui-même Jeffrey Epstein", a-t-il déclaré, provoquant une réaction mitigée dans la salle, entre applaudissements avortés et stupeur. "Il a dépensé son argent en philanthropie autour du monde, mais avez-vous des données sur ce que provoquent les coupes dans l'USAID ?", a-t-il déclaré.

Enfin, à la question de savoir s'il discutait avec Vladimir Poutine, le président russe, il a réitéré un autre retournement de question : "Pourquoi pensez-vous que je lui parlerais, à Poutine ? Ah car vous faites partie des médias "traditionnels" ("legacy medias", NdlR). Je ne lui parle pas, j'ai juste fait un post sur X. Ceux qui affirment le contraire mentent. Ce sont des mensonges de journalistes", a-t-il lancé devant le parterre de businessmen – principalement des hommes – visiblement réveillés après ces déclarations après une journée de réseautage.

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