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Janet Dingwell se promenait près de la digue dans le secteur de Red Head à Saint-Jean quand à marée basse elle aperçut, enfoui, ce qui lui apparaissait comme étant un engin explosif de la Seconde Guerre mondiale.
Tout de suite, elle a appelé la police locale qui a contacté l’équipe de neutralisation des explosifs et munitions de la base Gagetown situé à près de 100 kilomètres. L’équipe s’est mise en route pour évaluer la situation avant la montée de la marée.
Heureusement, ce n’était qu’une vieille bonbonne de propane, mais compte tenu l’historique des lieux, les autorités ont préféré vérifier.

La prétendue mine s'est avérée être une vieille bonbonne de propane.
Photo : Jeff Allard
Sa famille avait déjà trouvé un explosif
Ce n’est pas la première fois que Janet a affaire à un engin suspect sur la plage. La première fois, sa famille était beaucoup moins aux aguets.
Elle et sa sœur, Julie Dingwell, ont grandi à Red Head et connaissent bien sa rive.

La sœur de Julie Dingwell pensait avoir trouvé une autre mine sur la plage.
Photo : Radio-Canada
Quelques fois par années, il y a des marées très basses, comme vraiment très basses, alors c’est ce qui s’est passé un jour vers la fin du printemps, raconte Julie. Ses souvenirs la transportent en 1977, alors qu’elle avait 10 ans.
Elle se promenait sur la plage avec son frère, lui âgé de 13 ans, et quelques amis.
La marée était très, très reculée et mon frère a dit :regarde cette grosse balle là-bas. Allons voir ça!
Elle n’avait jamais vu quelque chose du genre de sa vie : une énorme balle d’acier recouverte de bosses.
Son frère décide alors qu’il faudrait aller chercher un chariot pour ramener cette mystérieuse balle chez eux et la montrer à leur père.
La balle était tellement grosse, que les enfants ont dû combiner leurs efforts pour la pousser dans le petit chariot qui ne pouvait pas tout à fait la contenir. À quatre, ils devaient la maintenir en place tout au long du trajet vers la maison.
À leur arrivée, leur père sort du garage et leur demande ce qu’ils ont avec eux.
[Mon frère] a dit : On a trouvé ça pour toi à la plage papa, raconte-t-elle. Il a regardé [ce qu’on a trouvé] et s’est écrié : Rentrez dans la maison! Rentrez dans la maison! Couchez-vous sur le sol! Couchez-vous sur le sol!’
Son père ajouta : Le quartier au complet va exploser
On n’avait aucune idée de ce qui se passait, mais il s’est avéré que c’était une mine!, conclue Julie.
Toujours des appels pour des engins explosifs militaires
D’après le technicien d'ammunition principal de la base militaire de Gagetown, l’adjudant-maître Jeff Allard, ils reçoivent des appels pour des engins suspicieux de 20 à 30 fois par année.
Ils peuvent être localisés n’importe où parce que l’entraînement pour la guerre a lieu dans des villes, dans des champs locaux, partout, explique-t-il. À mesure que le temps passe, des explosifs sont remontés à surface, ou s’est arrivé que des gens creusent dans leur cours pour installer une clôture et ils ont trouvé un explosif qui est resté là, dormant.

En voyant la photo, l'adjudant-maître Jeff Allard avait des doutes que c'était réellement une mine, mais compte tenu de l'historique de cette région, ils ont décidé de tout de même intervenir.
Photo : Radio-Canada
Ces appels peuvent provenir de membres de la famille qui vident la maison d’une personne qui a servi durant la guerre, mais parfois les situations sont plus inusitées.
Une fois, son équipe a dû se rendre dans un cimetière.
Il y avait un projectile qui avait été déposé à côté d’une des pierres tombales, et ce projectile il s’avérait qu’il provenait d’un char allemand panzer.

Si un item suspect est véritablement un explosif, il est récupéré et détoné dans l'aire d'entraînement de Gagetown.
Photo : Jeff Allard
Les explosifs qui sont récupérés par l’équipe de l’adjudant-maître Jeff Allard sont détonés dans l’aire d'entraînement. Ce qui permettrait selon lui aux techniciens d’entretenir leurs compétences.
Il recommande aux personnes qui soupçonnent d’avoir trouvé un engin explosif de contacter la Gendarmerie royale du Canada.
D'après le reportage de Megan MacAlpine de CBC