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Économies imposées de 43 M $ : le DSFS espère protéger presque tous ses postes

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Le District scolaire francophone Sud (DSFS) défend l’existence de la plupart des postes qui pourraient être éliminés pour satisfaire les exigences du ministère de l’Éducation. Le district espère convaincre Fredericton de conserver ces postes.

La ministre de l’Éducation, Claire Johnson, avait exigé une nouvelle liste de chaque district pour économiser moins de 43 millions de dollars et renvoyer bon nombre d'enseignants en salle de classe. Dans une lettre datée du 27 mai, la sous-ministre de l’Éducation par intérim pour le secteur francophone informait les trois districts francophones que la province veut être flexible et demandait de nouveaux plans pour expliquer l’effet de ces économies et d’élimination de postes.

Au DSFS, les économies imposées s'élèvent à 7,1 millions de dollars et concernent des dizaines de postes.

Michel Côté.

Michel Côté, président du conseil d'éducation du District scolaire francophone Sud (archives)

Photo : Radio-Canada / Pascal Raiche-Nogue

C'est plus d’une trentaine d'enseignants, de postes qu’il fallait éliminer et envoyer vers la salle de classe, donc ces postes-là n’étaient plus disponibles pour sortir des élèves ou travailler en petits groupes, a expliqué le président du conseil d’éducation du DSFS, Michel Côté, lors de son passage sur le plateau du Téléjournal Acadie mardi.

Il cite en exemple les enseignantes chargées de la francisation d’élèves qui ne parlent ni français ni anglais.

On ne peut pas les laisser à 100 % dans une salle de classe quand ils n’ont aucune connaissance de la langue, donc il faut les sortir [...] On travaille en plus petits groupes avec eux. Ils retournent en salle de classe. Donc, c’est de l’intervention directe avec les élèves. C’est juste que les enseignants n’ont pas une salle de classe complète en avant d’eux, a-t-il expliqué.

Un autobus scolaire.

Au DSFS, les économies imposées s'élèvent à 7,1 millions de dollars et concernent des dizaines de postes (archives).

Photo : Radio-Canada / Pascal Raiche-Nogue

Selon Michel Côté, son district a pris la liberté de justifier aussi l’importance de postes à l’effet moins direct , comme des travailleurs sociaux, des conseillers en orientation, des agents d’établissement et des agents de développement communautaire.

Il souligne que chaque employé a un impact auprès des élèves.

Chaque poste est nécessaire. Il s’agit de voir quel impact on est prêt à accepter, a-t-il dit.

La nécessité de certains postes administratifs ne sera pas contestée, ajoute M. Côté.

Des enseignants relocalisés

Le gouvernement du Nouveau-Brunswick compte rediriger bon nombre d’enseignantes, qui occupent actuellement d’autres fonctions, vers les salles de classe.

Selon Fredericton, environ 150 personnes pourraient devoir faire cette transition.

Le chef de l’opposition officielle, Glen Savoie, a soutenu mardi à l’Assemblée législative qu’une soixantaine pourrait même provenir du ministère.

Nous avons absolument considéré qui sont les enseignants au niveau du ministère également. Ça fait partie du plan. Puis, depuis le début de ce plan ici, on avait les relocalisations qui étaient demandées au niveau du district, puis il y en avait également au niveau du ministère , a déclaré Claire Johnson, qui avait précisé plus tôt que l'apport du ministère dépend de celui des districts.

Les prochaines étapes

Mardi, lors de la période de questions à l’Assemblée législative, Claire Johnson a dit avoir reçu six des sept plans exigés.

Nous les analysons et nous élaborons des directives précises sur les prochaines étapes, a dit en anglais la ministre de l’Éducation.

Claire Johnson.

La ministre de l'Éducation, Claire Johnson, à l'Assemblée législative (archives)

Photo : Radio-Canada / Alix Villeneuve

Claire Johnson a évoqué à maintes reprises la collaboration pour parler des prochaines étapes.

Michel Côté espère d'ailleurs que cette collaboration permettra à son district d’obtenir une rencontre avec elle pour discuter de l’importance de ces postes.

On avait un ton ferme depuis le début de ces annonces-là il y a environ un mois passé. Et, depuis la semaine dernière, il y a eu un changement de ton, soutient-il.

Radio-Canada a sondé le District scolaire francophone Nord-Est et le District scolaire francophone Nord-Ouest au sujet de leur plan, mais n'a pas reçu de réponse avant la publication de cet article.

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