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Du Royaume-Uni à la Pologne en passant par l'Allemagne, la grande volte-face européenne sur l'immigration

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Pourtant Keir Starmer, le Premier ministre britannique, est travailliste. Même ses prédécesseurs conservateurs n’avaient pas osé aller aussi loin. Mais il faut dire que le radical Nigel Farage, un temps en retrait après avoir activement milité pour le Brexit, fait tout juste son grand retour.
Pourtant Keir Starmer, le Premier ministre britannique, est travailliste. Même ses prédécesseurs conservateurs n’avaient pas osé aller aussi loin. Mais il faut dire que le radical Nigel Farage, un temps en retrait après avoir activement milité pour le Brexit, fait tout juste son grand retour.
AFP

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2015-2025

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Publié le 20/05/2025 à 16:15

Au Royaume-Uni, le Premier ministre Keir Starmer, pourtant travailliste, a fait part de la volonté de son pays de « reprendre le contrôle de ses frontières ». Preuve, s’il en est, que l’Europe a bel et bien effectué un virage serré à droite : le même discours irrigue les décisions des dirigeants en Allemagne, aux Pays-Bas et en Pologne.

Partout en Europe, la même ritournelle. Celle d’une extrême droite de plus en plus populaire et qui, quand elle n’est pas déjà au pouvoir, force une classe politique fragilisée à s’emparer dans la panique de son sulfureux thème de prédilection, l’immigration. Et le Royaume-Uni n’y échappe pas : il s’escrime depuis peu à vouloir « reprendre le contrôle de ses frontières ». Une expression qu’ont à la bouche de nombreux dirigeants européens ces derniers temps.

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