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À 24 ans, une ancienne joueuse de hockey et de soccer originaire d'Edmonton défendra bientôt trois titres provinciaux de cyclisme. Or, l'Albertaine ne compte pas s'arrêter là : elle ne vise maintenant rien de moins que l’équipe nationale.
Il y a encore trois ans, Anne-Marie Dumont ignorait l’existence des compétitions de cyclisme sur piste.
C’est après un appel de Cyclisme Canada et sa participation au Camp des recrues, un programme de dépistage d’athlètes olympiques, que son destin a basculé.
Je ne m'attendais vraiment pas à faire le changement... Mais c'est une fois que j'étais sur le vélo que j'ai compris que ça venait avec la puissance des jambes.

La spécialité d'Anne-Marie reste le match sprint, une épreuve aussi stratégique que physique.
Photo : Radio-Canada / Patrick Henri
Repérée pour sa force explosive, Anne-Marie Dumont a rapidement intégré un club de cyclisme à Edmonton.
Pourtant, les débuts n’ont rien d’un coup de foudre.
Je ne peux pas dire que je suis tombée amoureuse avec ce sport la première fois que j’ai été sur le vélo parce qu’il n’y a pas de freins et c’est sur une pente de 36°. C’est vraiment un gros choc, se rappelle la cycliste.
Un sport de puissance… et de stratégie
Mais l’intensité du sport a fini par la séduire. Anne-Marie Dumont a découvert un univers où la vitesse, l’adrénaline et la stratégie se croisent.
J'aime le match sprint parce que l'aspect tactique est vraiment important. Ce n'est pas juste un contre la montre. Ça ne veut pas nécessairement dire que la coureuse la plus rapide va gagner.
Ce goût du duel, elle le retrouve dans son passé de hockeyeuse.
Même si c’est un sport individuel, le vélo me rappelle l’intensité du hockey. Sauf que maintenant, ma performance dépend de moi. Il n'y a pas d’autres filles sur la glace pour m’aider, confie-t-elle.
Anne-Marie Dumont s’illustre dans plusieurs disciplines : le sprint, le keirin, et le contre-la-montre.
On fait le 1 kilomètre maintenant… C’est juste une course de celui qui peut endurer le plus de douleur pendant une minute. J’aime pouvoir me pousser physiquement et mentalement, explique la cycliste, consciente que ses efforts forgent sa progression.
Cap sur l’équipe nationale
Son objectif est clair : intégrer l’équipe canadienne.
Pour y parvenir, elle doit signer un chronomètre de 11,03 secondes au 200 mètres lancé.
Son meilleur temps jusqu'à maintenant? 11,08 secondes.
Ça ne semble pas beaucoup, mais un centième de seconde, c’est une roue. J’espère que dans la prochaine année, je vais y arriver.
Comme d’autres cyclistes de sa région, Anne-Marie Dumont s’entraîne exclusivement à l’extérieur, de mai à octobre. Le futur vélodrome intérieur de Coronation Park à Edmonton, attendu pour 2026, pourrait changer la donne. On pourra enfin s’entraîner toute l'année. Ça va vraiment nous aider, dit-elle.
Inspirée par les parcours de Kelsey Mitchell et de Lauriane Genest, deux athlètes qu'elle a déjà affrontées en compétition, Anne-Marie Dumont garde les pieds sur terre.
C'est facile de se comparer, mais Kelsey me rappelle toujours que mon parcours, c'est mon parcours.
À l’aube de la saison estivale, Anne-Marie Dumont vise une participation à des courses aux États-Unis avant de défendre ses titres provinciaux en août. Le rêve olympique pour 2028 est dans sa ligne de mire, mais c’est sur la rigueur du présent qu’elle mise pour l'instant.
Avec les informations de Patrick Henri