Les négociations autour des droits de douane américains entre Bruxelles et Washington touchent à leur fin. Depuis plusieurs semaines, Donald Trump veut appliquer des taxes douanières conséquentes. Pour les Européens, l'heure n'est plus à tenir tête aux États-Unis, mais à limiter la casse.

Le 9 juillet marque la fin des négociations entre les États-Unis et l'Union européenne sur les droits de douane américains souhaités par Donald Trump. Et si les Européens avaient promis de ne pas céder à la politique du locataire de la Maison Blanche, Bruxelles est aujourd'hui dans un autre état d'esprit.

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L'Union espère désormais s'en tirer avec un taux de taxes de 10%, qui apparaît aujourd'hui comme un moindre mal. La Commission européenne cherche à limiter les dégâts, par exemple en tentant d'obtenir des exemptions sur des secteurs stratégiques comme l'aéronautique, les vins et les spiritueux, ce qui préserverait au passage les intérêts français.

Des contreparties suffisantes ? 

Pour répondre aux préoccupations allemandes, des discussions portent encore sur d'éventuelles exemptions pour l'industrie automobile, en contrepartie de la relocalisation d'une partie de la production aux États-Unis.

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Mais Washington menace également d'autres secteurs, comme les semi-conducteurs, le pharmaceutique ou encore l'agriculture. De son côté, Bruxelles a déjà accepté plusieurs concessions comme l'achat de plus de gaz naturel ou liquifié américain et l'abaissement de normes pour faciliter l'arrivée de produits américains sur le marché européen. Tout cela sans garantie de Donald Trump à ce stade de rester à 10% de taxes.

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