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FIGAROVOX/TRIBUNE - À la suite de l’adoption en première lecture par l’Assemblée ce 27 mai du projet de loi créant un droit à mourir, l’universitaire Frédéric Douet regrette une législation économiquement injuste et qui pourrait exercer une pression sur nos compatriotes âgés les plus démunis.
Frédéric Douet est professeur à l’Université Rouen-Normandie.
Le 27 mai, 305 députés contre 199 ont adopté la proposition de loi créant un «droit à l’aide à mourir». Comme en toutes choses, il y a «ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas» (Fr. Bastiat, 1850). Parmi les différentes problématiques que cette loi soulève (morales, éthiques, religieuses, …), il en est une qui n’a été évoquée que du bout des lèvres, en l’occurrence sa dimension économique. Cette question est glaçante. Elle met en balance d’un côté, le coût des frais de santé inhérents à la fin de vie et, de l’autre, les économies que l’État espère réaliser en mettant en œuvre une politique en faveur de l’euthanasie. Cela renvoie à une conception utilitariste de la vie humaine et à une société ayant le consumérisme pour valeur cardinale. Sous cet angle, le monde idéal est un monde dans lequel tout à un prix et, par conséquent, tout se marchandasse, y compris l’homme lui-même.
Chacun se souvient de la triste et prémonitoire sortie…