Arrivée au commissariat de Lons-le-Saunier début mai 2025, Bérangère Pons, 36 ans, est la nouvelle directrice départementale de la police nationale. Un poste qu’elle occupe pour la première fois de sa carrière et qui, dans le Jura, n’avait pas été occupé par une femme depuis de très nombreuses années.

Originaire de Marseille, celle qui a été en poste dans la cité phocéenne, mais également à Deauville, Rennes ou encore Anthony en région parisienne, arrive de son dernier poste en Martinique.

« Lorsque j’ai vu qu’un poste s’ouvrait dans le Jura – une région attractive, de taille moyenne, avec deux circonscriptions – j’ai postulé car cela correspondait parfaitement à mes attentes à titre personnel et professionnel », détaille celle pour qui le Jura « était encore totalement inconnu il y a un mois, malgré le fait que ma mère soit née aux Bouchoux. »

Un accueil bienveillant

Depuis quelques jours donc, la nouvelle patronne des policiers jurassiens découvre « un département très vert, différent de tout ce que j’ai connu jusqu’à présent », mais aussi « l’accueil bienveillant de tous mes interlocuteurs. »

Et si niveau personnel, cette passionnée de natation « compte bien découvrir la nage dans le lac de Vouglans », niveau professionnel, elle compte mener à bien ses objectifs.

« Outre le fait de découvrir le territoire et ses problématiques, mes engagements seront axés sur la lutte contre le narcotrafic – avec la problématique doloise, proche de Dijon, mais également lédonienne, à la Marjorie – mais aussi la lutte contre les violences intrafamiliales et sur les mineurs. Sans oublier la sécurité du quotidien, à laquelle j’attache une importance particulière ; je veux être proche de la population et des problématiques du territoire. »

« Je souhaite prendre le temps d’aller parler aux commerçants »

Une sécurité du quotidien dont elle sait déjà qu’elle aura fort à faire à Lons-le-Saunier particulièrement. « Je souhaite prendre le temps d’aller parler aux commerçants, car on m’a déjà prévenu de certaines problématiques, particulièrement avec les marginaux, dont m’ont parlé le maire et le préfet. C’est un sujet complexe à régler, que j’ai déjà bien connu lorsque j’étais à Rennes, mais face auquel nous essaierons de trouver des solutions, déjà en occupant le terrain et en ayant une présence marquée au centre-ville. »

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