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Cinq personnes, dont un surveillant pénitentiaire, ont été condamnées par le tribunal correctionnel du Havre ce mardi 3 juin 2025 à des peines allant jusqu'à 12 mois ferme.
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Par Vanessa Leroy Publié le 3 juin 2025 à 20h02
Ils devaient être cinq à comparaître devant le tribunal correctionnel du Havre ce mardi 3 juin 2025. Au final, seules trois personnes se sont présentées à l’audience pour répondre des faits qui leur étaient reprochés. À savoir notamment un trafic de drogue qui s’est déroulé en 2020, pendant la période de confinement au centre pénitentiaire du Havre situé à Saint-Aubin-Routot. Parmi elles, un homme qui travaillait alors comme surveillant au sein de la maison d’arrêt.
« Chinois », le commanditaire du trafic ?
C’est lors de fouilles menées dans les cellules que des cartes SIM et des téléphones sont retrouvés. Une découverte qui entraînera l’ouverture d’une enquête mettant au jour les agissements d’un surveillant pénitentiaire. « On est sur une organisation posée pour faire entrer des produits stupéfiants », indique le président du tribunal du Havre.
À la barre, Julien* reconnaît « une partie des faits ». « J’ai traversé une mauvaise période », justifie ce Fécampois de 42 ans, qui admet avoir transmis 30 grammes de résine de cannabis à des détenus « une dizaine de fois » contre rémunération, « 200 euros par transaction ».
Dans le box, Ly* surnommé « Chinois », 41 ans, est soupçonné d’être « le commanditaire ». Détenu au centre pénitentiaire du Havre, il purge depuis 2018 une peine de 30 ans de prison pour meurtre avec actes de barbarie et ne pourra pas prétendre à la liberté avant 2038.
Redouane* et Naël*, qui étaient détenus en 2020, sont, eux aussi, impliqués dans le dossier mais le second n’était pas présent au tribunal. Et pour cause, il est en fuite depuis le week-end dernier. Quant à la cinquième prévenue, Justine*, également absente, elle s’est rendue complice des faits.
Des peines allant jusqu’à 12 mois de prison ferme
Dans cette affaire, tous réfutent être à la tête du trafic. Le surveillant pénitentiaire charge Ly qui, lui, dit qu’il n’a « jamais reçu de sous de ce trafic ». « Ils n’assument pas parce que je suis en longue peine, estime Ly. Je sors en 2044 [il sera libérable à partir de 2038], c’est quoi mon intérêt de rentrer dans leur trafic ? De reprendre une peine ? » De son côté, Redouane accuse son co-détenu de l’époque Naël d’avoir « demandé à faire entrer des produits ».
Le tribunal a finalement condamné Julien, le surveillant pénitentiaire, à une peine de 12 mois de prison ferme aménageable sous bracelet électronique, Ly à 10 mois de prison ferme, Redouane à 10 mois ferme aménageable sous bracelet électronique, Naël à 10 mois ferme et Justine à 10 mois avec sursis **.
* Les prénoms ont été modifiés
** Cette peine est susceptible d’appel. Tout justiciable demeure présumé innocent tant que toutes les voies de recours n’ont pas été épuisées
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