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LP / Olivier Corsan
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Selon nos sources, première étape du feuilleton qui s’annonce, son sort judiciaire dans le dossier Renault devrait se décider d’ici au 14 juillet avec un très probable renvoi devant le tribunal correctionnel. Un scénario catastrophique pour Rachida Dati, avec un risque réel, dans ce procès où elle est poursuivie pour des infractions d’atteinte à la probité et d’enrichissement personnel, d’une inéligibilité avec effet immédiat l’empêchant sur le fil de prétendre à une élection à la mairie de Paris. Contactée par « Marianne », la ministre de la Culture admet que rien n’est fait : « Je suis déterminée à être candidate, mais on verra bien ».
Il y a quelque chose de cléopâtrien chez elle. Plus exactement quelque chose de l’idée qu’on se fait, clichés compris, de la dernière pharaonne d’Égypte : un mélange de charme incisif et de violence brute. Rachida Dati alterne ces extrêmes comme les faces opposées d’une même pièce. Côté lumière, les sourires des soirées électorales, les poignées de main chaleureuses et l’œil pétillant. Côté sombre, des propos grossiers, l’art de la menace et des sentences assassines. « Rachida est prête à tout. Elle fait peur, vous n’imaginez pas ce dont elle est capable », soupire un élu parisien dont le téléphone garde encore la trace de messages d’insultes mais qui nous supplie de ne pas donner son nom. Apeuré. C’est ça, Dati. Une absence de scrupule comme une marque de fabrique. Et une capacité à la morsure comme un style politique. Avec, en prime de la comparaison avec la reine d’Égypte, qui s’est donné la mort par piqûre d’aspic, ces yeux plissés qui, quand elle est fâchée, lui donnent un regard de vipère, prête à bondir.
En cet été 2025, jusqu’où ira Rachida Dati, ministre de la Culture de Macron, ancienne garde des Sceaux de Sarkozy, et aujourd’hui candidate à la Mairie de Paris ? Est-elle aux portes de l’inéligibilité pour cinq ans ou à neuf mois de ravir le fauteuil d’Hidalgo ? C’est le paradoxe du moment de ce personnage sulfureux, favorite des sondages de popularité mais cernée par les affaires d’argent.