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À peine né et déjà actionnaire. Depuis le début de son second mandat, le président Donald Trump déroule progressivement son grand programme de "relance nationale", et il commence très tôt. Dès le berceau. En effet, selon les informations du média CBS News, le gouvernement américain veut lancer un nouveau programme pour créer de vrais petits capitalistes, avec une idée plutôt historiquement "socialiste", ou du moins "distributive" : tout enfant né aux États-Unis entre le 1er janvier 2025 et le 1er janvier 2029 (la date de fin du second mandat de Donald Trump) devrait recevoir automatiquement un "compte Trump". De quoi s'agit-il exactement ? D'une enveloppe de 1 000 dollars, versée par l'État, investie pour l'avenir du nouveau né.
Un programme qui va évidemment faire parler de lui, d'abord par son nom, par son ambition ensuite. Et ce, quelques semaines seulement après que l'administration Trump a promis la même somme aux immigrés sans-papiers qui acceptent de quitter le pays de leur plein gré.
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Initialement appelés "comptes MAGA", en référence au célèbre slogan Make America Great Again, ces comptes d'épargne ont finalement été renommés "Trump Accounts" à la demande des républicains de la Chambre. L'idée semble donc d'inscrire noir sur blanc la marque du président dans ce projet. Ce qui ne manque pas de faire pester l'opposition "Vous seriez tous en train de hurler au scandale si on donnait le nom de Barack Obama à des comptes d'épargne", a lancé Joe Neguse, représentant démocrate du Colorado à la Chambre.
Mais au-delà du coup de communication, il y a un véritable outil financier. Le Trésor américain ouvrirait automatiquement ces comptes pour chaque enfant remplissant les conditions (naître sur le sol américain et avoir un numéro de sécurité sociale pour l'enfant et ses parents). Y seraient versés 1 000 dollars, immédiatement investis sur les marchés financiers, à condition que ce soit sur des valeurs américaines. En plus de cela, les familles et proches pourront y ajouter jusqu'à 5 000 dollars par an.
Les touristes européens fuient l'Amérique de TrumpLe capital ne sera pas accessible tout de suite. À 18 ans, les bénéficiaires pourront retirer la moitié des fonds, à condition de les utiliser pour des dépenses bien précises : études, achat immobilier ou création d'entreprise. Le reste restera bloqué jusqu'à l'âge de 25 ou 30 ans, selon l'utilisation. Une fois les 30 ans atteints, les fonds seront disponibles sans restriction, mais des pénalités fiscales pourraient être données si l'argent est détourné de ces objectifs avant cette date.
Le capitalisme façon Trump
Pour Madeline Brown, spécialiste des politiques sociales à l'Urban Institute, le véritable intérêt du projet réside dans son caractère universel. "De nombreuses familles à faibles revenus ne connaissent même pas l'existence de ce genre de comptes. L'inscription automatique est donc fondamentale pour améliorer la probabilité qu'elle atteigne les familles aux revenus les plus faibles", a-t-elle indiqué au média américain.
Autrement dit, le "compte Trump" ambitionne de faire ce que bien les politiques d'aide auraient échoué à accomplir, c'est-à-dire atteindre ceux qui passent entre les mailles du filet. Le gouvernement américain entend donc créer des opportunités concrètes pour des millions d'enfants, et pourquoi pas créer un attachement durable à l'économie capitaliste à la sauce Trump.
Une des questions qui demeure malgré tout concerne les moyens que le gouvernement possède pour créer ce programme. Les États-Unis ont actuellement la plus grande dette publique au monde, dépassant les 36 000 milliards de dollars. Étant donné que l'administration Trump souhaite alléger les impôts à la fois pour la population mais aussi pour les entreprises, il n'est pas déraisonnable de se demander où le gouvernement va trouver l'argent pour financer ce projet qui s'annonce conséquent financièrement.
À noter également que ce programme n'est pas encore définitif. Celui-ci devra d'abord passer par un vote au Sénat pour être validé.
Ce programme en Belgique ?
Si ce projet peut séduire une partie des Américains, en Belgique aussi, l'idée émerge. Le planificateur financier belge Easyvest entend aussi implanter ce programme dans le pays. "Si l'initiative américaine devait faire école, elle pourrait transformer fondamentalement notre approche de la constitution patrimoniale et de la préparation financière des nouvelles générations", indique l'entreprise dans un communiqué, profitant du coup de pub de l'initiative de Trump.
Pourquoi SFPIM et Belfius Insurance ont investi dans la fintech EasyvestDans cette optique, la fintech adapte cette philosophie en proposant d'ouvrir des comptes-titres dès la naissance, à partir de 2 500 euros par mois, "avec une flexibilité totale pour les versements ultérieurs. Cette solution permet aux parents, grands-parents et proches de mettre en place une stratégie d'investissement à long terme similaire à celle préconisée dans l'American Act", ajoute-t-elle.
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