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International 08/07/2025 05:45 Actualisé le 08/07/2025 10:53
Le président des États-Unis recevait le Premier ministre israélien à la Maison Blanche pour discuter notamment de la fin de la guerre à Gaza.
ANDREW HARNIK / Getty Images via AFP
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu remet une lettre qu’il a envoyée au comité du prix Nobel de la paix pour nominer le président américain Donald Trump au prix Nobel de la paix, le 7 juillet 2025.
INTERNATIONAL - Pour le président des États-Unis, c’est le plus beau des cadeaux. Donald Trump, qui se dit déterminé à mettre fin à la guerre à Gaza, recevait ce lundi 7 juillet au soir le Premier ministre israélien à la Maison Blanche, en plein pourparlers indirects entre Israël et le Hamas.
Les deux dirigeants se sont mutuellement félicités des frappes contre le programme nucléaire iranien et Benjamin Netanyahu en a profité pour annoncer qu’il avait présenté la nomination du président américain pour le prix Nobel de la paix.
« Je tiens à exprimer la gratitude et l’admiration non seulement de tous les Israéliens, mais aussi du peuple juif et de nombreux admirateurs à travers le monde, pour votre leadership, votre leadership du monde libre, votre leadership d’une cause juste et votre quête de paix et de sécurité », a lancé Benjamin Netanyahu, dans un long éloge à son allié américain.
« Venant de vous... C’est très significatif »
« À l’heure où nous parlons, il rétablit la paix dans un pays (après l’autre), dans une région après l’autre », a encore loué Benjamin Netanyahu. « Je voudrais donc vous remettre, Monsieur le président, la lettre que j’ai envoyée au comité du prix Nobel. Elle vous propose pour le prix Nobel de la paix, que vous méritez amplement. »
Après avoir reçu la lettre de nomination par celui qu’il surnomme « Bibi », Donald Trump a répondu : « Merci beaucoup. Je ne savais pas, wow, merci beaucoup. Venant de vous... C’est très significatif. Merci Bibi. C’est un honneur. »
Persuadé que le Hamas « veut un cessez-le-feu » à Gaza
Donald Trump a reçu au fil des ans plusieurs nominations au prix Nobel de la paix de la part de partisans et de parlementaires républicains.
Le milliardaire, qui n’a jamais caché son ambition d’obtenir la prestigieuse récompense, s’est plaint d’avoir été ignoré par le Comité Nobel, alors qu’il se targue notamment d’avoir été un médiateur dans le conflit récent entre l’Inde et le Pakistan. Il a également vanté son action pour « maintenir la paix » entre l’Égypte et l’Éthiopie et pour avoir négocié les accords d’Abraham, une série d’accords visant à normaliser les relations entre Israël et plusieurs nations arabes.
Alors qu’il se présente comme un faiseur de paix au Moyen-Orient, après la fin de la « guerre de 12 jours » entre Israël et l’Iran en juin, Donald Trump veut désormais être acteur de la fin de la guerre à Gaza.
À ce propos, le président américain s’est dit convaincu que le Hamas était prêt à accepter un arrêt des combats dans l’enclave palestinienne. « Ils veulent une rencontre et ils veulent ce cessez-le-feu », a déclaré Donald Trump à des journalistes présents à la Maison Blanche au début du dîner. « Je ne pense pas qu’il y ait un blocage. Je pense que les choses avancent très bien », a répondu le président américain lorsqu’on lui a demandé ce qui empêchait un accord de paix à Gaza.
« Mécontent » à l’égard de Poutine
Depuis dimanche, deux sessions de pourparlers indirects entre Israël et le Hamas se sont tenues à Doha, selon des sources palestiniennes proches des négociations. « Aucune percée » n’a été encore réalisée, a indiqué à l’AFP l’une d’elles.
Sur un autre terrain de guerre, celle en Ukraine, Donald Trump a annoncé que les États-Unis enverraient des armes supplémentaires à Kiev, après que la Maison Blanche a décidé de suspendre certaines livraisons la semaine passée. « Nous allons devoir envoyer plus d’armes, principalement des armes défensives », a déclaré Donald Trump, qui s’est dit « mécontent » à l’égard de Vladimir Poutine.
L’ancien magnat de l’immobilier, auteur d’un livre intitulé The art of the deal, s’est présenté pendant sa campagne présidentielle de 2024 comme un « pacificateur » qui utiliserait ses compétences de négociateur pour mettre rapidement fin aux guerres en Ukraine et à Gaza. Cinq mois après le début de sa présidence, ces deux conflits sont toujours en cours.