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Donald Trump apporte aussi du bon, estime Mark Carney

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Alors qu’il entrait au Parlement d’Ottawa par un soleil radieux pour une première réunion avec son nouveau cabinet, mercredi, Mark Carney a laissé entendre que le président américain, Donald Trump, ne fait pas que du mauvais travail.

« Il y a du bon et du mauvais. Les deux », a brièvement répondu le premier ministre au Devoir, questionné à savoir s’il voit d’un bon œil les transformations qu’opère le milliardaire républicain.

M. Carney ne s’est pas arrêté pour dévoiler le fond de sa pensée à ce sujet. Il avait toutefois refusé de donner davantage de précisions sur les bienfaits d’une présidence Trump lorsqu’il a évoqué leur existence pour une première fois, la veille, dans le cadre d’une entrevue télévisée.

Mercredi, le bureau du premier ministre n’a pas non plus voulu donner au Devoir un exemple de contribution positive de la présidence de Donald Trump.

Ce qui compte pour les Canadiens est que la relation avec les États-Unis a changé, j’ai été clair là-dessus depuis des mois. Ça dépasse juste les États-Unis : la façon dont fonctionne l’économie mondiale change.

— Mark Carney

Lors de sa première rencontre officielle avec M. Trump, dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche, le 6 mai, Mark Carney avait qualifié le républicain de « président transformateur », parmi d’autres flatteries. « Merci pour votre hospitalité, et par-dessus tout pour votre leadership. Vous êtes un président transformateur, concentré sur l’économie, priorisant sans relâche le travailleur américain », ont été ses mots.

Après avoir évoqué que lui-même s’est lancé pour « transformer le Canada » avec des priorités similaires, le président américain a lâché un « très bien » (« very nice ») satisfait.

Yin et yang

Dans une entrevue au réseau CTV News diffusée mardi, Mark Carney a été invité à donner plus de précisions sur ce qu’il entendait par son expression équivoque de « président transformateur ». En guise de réponse, il a comparé l’action politique de Donald Trump au concept chinois de yin et yang, les opposés clairs et obscurs intrinsèquement liés.

« [C’est le] yin et yang. Il y a les deux. […] Ce qui compte pour les Canadiens est que la relation avec les États-Unis a changé, j’ai été clair là-dessus depuis des mois. Ça dépasse juste les États-Unis : la façon dont fonctionne l’économie mondiale change. »

Pressé par l’animatrice Vassy Kapelos, il n’a pas voulu dire s’il fait confiance à Donald Trump, se bornant à dire qu’il entend travailler et négocier avec lui.

Photo: Boris Proulx Le Devoir Matthew Lacroix (au centre), un citoyen de Timmins, en Ontario, brandissait un drapeau à l’effigie de la campagne du républicain Donald Trump devant le Parlement canadien mercredi, afin de « passer le message que Trump n’est pas un mauvais gars ».

Avec sur le dos un t-shirt portant l’inscription « guerrier de la liberté », Matthew Lacroix était posté mercredi devant l’édifice de l’Ouest du Parlement avec un drapeau aux couleurs de la campagne républicaine de Donald Trump. « On veut passer le message que Trump n’est pas un mauvais gars », laisse tomber le Franco-Ontarien originaire de Timmins. « Mark Carney, je crois, il a peur en ce moment et il veut lui lécher les bottes. Il faisait son dur en disant “les coudes bien hauts”. Où sont les coudes maintenant ? »

Rien de positif jusqu’ici

Lors de sa course à la direction victorieuse au Parti libéral du Canada, Mark Carney, alors candidat, a plutôt insisté exclusivement sur les impacts négatifs de la présidence de Donald Trump. « Nous ne resterons pas les bras croisés alors qu’il menace nos travailleurs et notre famille », a-t-il dit lors d’un discours le 31 janvier.

Une fois assermenté comme premier ministre, mais avant les élections, M. Carney a scandé en mars : « il y a quelqu’un qui tente d’affaiblir notre économie. [C’est] Donald Trump. […] Il attaque les travailleurs canadiens, les familles, les entreprises. » Aucune partie de son discours ne mentionnait une contribution heureuse de M. Trump pour le Canada ou le monde.

Une fois élu président, cet automne, Donald Trump a pris en grippe le Canada, imposant d’importants droits de douane aux importations canadiennes de son pays, ce qui est contraire aux traités qu’il a lui-même signés. Il s’est ensuite mis à parler du Canada comme d’un pays à annexer pour en faire un 51e État. L’ex-premier ministre Justin Trudeau qualifiait cette menace de sérieuse. La présidence Trump défraie aussi les manchettes pour sa violation des droits de la personne dans son opération de renvoi de personnes au statut temporaire, entre autres dossiers.

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