Le président Donald Trump a plaidé dimanche en faveur d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, alors que l’armée israélienne a annoncé une intensification de son offensive dans plusieurs quartiers de Gaza et ordonné des évacuations massives.

« Concluez l’accord à Gaza. Ramenez les otages !!! » a écrit Donald Trump en lettres majuscules sur sa plateforme Truth Social.

Les civils palestiniens ont été invités à évacuer la ville de Gaza et la région de Jabalia. Le porte-parole des Forces de défense israéliennes (FDI), Avichay Adraee, a déclaré que l’armée allait intervenir avec « une force extrême » dans ces zones et que l’opération allait s’intensifier et s’étendre vers l’ouest.

M. Adraee a appelé les civils de Gaza à évacuer immédiatement vers le sud, dans la région d’Al-Mawasi, les avertissant de rester à l’écart des zones dangereuses, où l’armée israélienne mène des opérations visant à éliminer les capacités terroristes.

Au moins 88 personnes ont été tuées et 365 blessées par les frappes israéliennes au cours des dernières 24 heures, selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne fait pas de distinction entre civils et terroristes dans ses décomptes.

Epoch Times n’a pas été en mesure de vérifier ces chiffres de manière indépendante.

Samedi, le président Trump a fait savoir que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou était « en train de négocier un accord avec le Hamas » qui inclurait la libération des otages restants pris lors de l’attaque du groupe terroriste contre le sud d’Israël le 7 octobre 2023.

Il n’a pas donné de détails sur ces prétendues négociations. M. Trump a précédemment déclaré qu’il s’attendait à ce qu’Israël et le Hamas parviennent à un accord de cessez-le-feu « dans la semaine à venir », citant ses discussions avec certaines des personnes impliquées dans les efforts de médiation.

Cependant, Mahmoud Merdawi, haut responsable du Hamas, a accusé M. Netanyahou de freiner les progrès vers un accord, affirmant que le dirigeant israélien faisait pression pour obtenir une entente temporaire qui ne garantirait la libération que de 10 otages. Il reste environ 50 otages, dont moins de la moitié seraient encore en vie.

En réponse, le porte-parole de M. Netanyahou, Omer Dostri, a déclaré que « le Hamas était le seul obstacle à la fin de la guerre », sans répondre directement à l’affirmation de M. Merdawi.

L’administration Trump s’efforce d’obtenir la cessation des hostilités entre Israël et le Hamas. Le 31 mai, l’envoyé spécial de Donald Trump au Moyen-Orient, Steve Witkoff, a exhorté le Hamas à accepter un cadre proposé comme base pour des pourparlers de proximité qui, selon lui, pourraient ouvrir la voie à une trêve de 60 jours dans la guerre en cours.

La proposition prévoit que le Hamas libère 10 otages israéliens vivants et remette les dépouilles de 18 otages décédés. En échange, Israël libérerait 125 prisonniers condamnés à perpétuité et 1111 détenus palestiniens arrêtés à la suite de l’attaque terroriste du 7 octobre 2023. Israël a approuvé la proposition américaine.

Le Hamas a répondu par une contre-proposition, offrant d’accepter un cessez-le-feu permanent si les forces israéliennes se retiraient complètement de la bande de Gaza et autorisaient l’accès sans entrave de l’aide humanitaire. L’accord prévoirait également la libération de 10 otages vivants et la restitution des dépouilles de 18 autres, en échange d’un « nombre convenu de prisonniers palestiniens ».

M. Witkoff a déclaré que la réponse du Hamas était « totalement inacceptable » et qu’elle « ne faisait que nous faire reculer ».

L’armée israélienne a lancé son opération militaire à Gaza après que des terroristes dirigés par le Hamas ont mené des attaques à grande échelle contre le sud d’Israël le 7 octobre 2023. Plus de 1100 personnes ont été tuées, des milliers d’autres ont été blessées et 250 ont été prises en otage lors de cette attaque.

Le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, a déclaré que l’offensive terrestre israélienne à Gaza avait fait plus de 56.500 morts à ce jour.

Epoch Times n’est pas en mesure de vérifier l’exactitude de ce nombre de décès.

Avec Associated Press