Publié le 02 juin 2025 à 11:39. / Modifié le 02 juin 2025 à 11:40. 1 min. de lecture

L’histoire ne manque pas de sel. En tournée au Qatar, Donald Trump reçoit en cadeau un Boeing 747-8 d’une valeur d’environ 400 millions de dollars (options comprises, j’espère). Il est prévu qu’il fonctionne d’abord en tant qu’avion officiel du président, puis, dès la fin de son mandat, comme avion privé de la future bibliothèque de Donald Trump, qui en aurait un usage discrétionnaire. Un peu comme s’il était toujours président… Ciel! Un 747 aux parois couvertes de livres… Voilà qui en boucherait un coin. Peut-être Trump sera-t-il tenté d’en feuilleter un? Voire deux? Pam Bondi, ancienne lobbyiste du Qatar et ministre de la Justice, déclare que le cadeau est parfaitement légitime. En parallèle, la Trump Organization négocie avec Qatari Diar, propriété du fonds souverain du Qatar, un projet immobilier de 5,5 milliards de dollars. Une coïncidence, assurément. Sentant l’orage gronder, Trump cite Sam Snead, ex-champion de golf: «Si on t’offre un putt, prends-le». Le mot fait référence aux derniers coups sur le green. En «donnant» un putt à son adversaire si sa balle est proche du trou, on lui évite le risque de rater. Une petite élégance. «Il faudrait être bête («a stupid person») pour refuser l’avion», dit Trump. A Hillary Clinton, qui lui reprochait un jour de ne pas payer d’impôts, il avait répondu: «C’est la preuve que je suis malin». Nolo contendere.

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