Language

         

 Publicité par Adpathway

Disparition de Lilly et Jack : une alerte Amber était-elle nécessaire?

3 week_ago 8

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Sept semaines après la disparition de deux enfants en Nouvelle-Écosse, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) maintient toujours qu’une alerte Amber n’était pas nécessaire.

Lilly Sullivan, âgée de 6 ans, et son frère, Jack Sullivan, âgé de 4 ans, sont portés disparus depuis le 2 mai dernier. Selon la police, ces enfants se seraient éloignés de leur maison à Lansdowne Station, un endroit peu peuplé et densément boisé situé à environ 140 kilomètres au nord-est d'Halifax.

Cette disparition a donné lieu à six jours de recherches intensives sur 5,5 kilomètres carrés de forêt dense, auxquelles ont participé plus de 160 policiers et secouristes ainsi que des chiens, des hélicoptères et des drones.

La police a réduit l’étendue des recherches sur le terrain le 7 mai.

Des membres de la famille des enfants continuent de croire que la GRC aurait dû lancer une alerte Amber dans les heures qui ont suivi leur disparition. De telles alertes sont utilisées lorsque des enfants sont enlevés et que les autorités craignent pour leur sécurité.

Une photo prise par un drone de la maison des enfants entourée de forêt.

La maison des enfants disparus, Lilly et Jack Sullivan, se trouve dans un secteur boisé et rural du comté de Pictou, en Nouvelle-Écosse. (Photo d'archives)

Photo : CBC / Tyson Koschik

Toutefois, les enquêteurs dans le dossier de Lilly et Jack Sullivan ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils n’avaient aucune preuve que les enfants avaient été enlevés. Dans cette affaire, les forces de l'ordre ont plutôt lancé deux alertes d’urgence concernant des personnes vulnérables.

Le caporal Guillaume Tremblay, de la GRC, était au travail le jour de la disparition des enfants à Lansdowne Station. Il dit avoir lui-même passé en revue la politique relative aux alertes Amber. Vous voulez diriger le public vers un véhicule spécifique, une plaque d'immatriculation, une personne suspecte, une photo de quelqu'un ou plus d'informations suggérant qu'il y a eu un enlèvement, précise-t-il.

Capture d'écran d'une entrevue virtuelle.

L’ancien sous-commissaire de la GRC Pierre-Yves Bourduas. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

Pierre-Yves Bourduas, un ancien sous-commissaire de la GRC, abonde dans ce sens. Selon lui, la police doit être convaincue qu’il y a eu un enlèvement pour lancer une alerte Amber.

L’alerte Amber a quand même des critères très, très spécifiques, indique-t-il. Est-ce que la police est certaine qu’il s’agit d’un enlèvement? Si oui, est-ce qu’il y a un danger imminent? Est-ce que le temps doit être un facteur à considérer? Est-ce [qu’un] parent a enlevé l’enfant?

Ce qui est dangereux dans des situations comme celle-là, c’est que s’il y a trop d’alertes Amber, les gens ne feront plus attention aux alertes Amber.

Pierre-Yves Bourduas affirme que les forces de l’ordre ont d’autres outils à leur disposition pour communiquer rapidement avec le public, y compris les réseaux sociaux. L’ancien policier rappelle que la GRC en Nouvelle-Écosse a tiré des leçons de la tuerie de masse de Portapique, au sujet de laquelle elle a été fortement critiquée pour ne pas avoir diffusé de l’information de façon ponctuelle.

Une alerte Amber aurait dû être lancée, selon la famille

Le beau-père des enfants disparus, Daniel Martell, croit que la GRC aurait dû modifier les critères afin de lancer une alerte Amber. Il ne s'agissait pas d'une seule personne disparue mais de deux enfants vulnérables, insiste-il.

La mère des enfants, Malehya Brooks-Murray, a aussi exhorté les autorités à lancer une alerte Amber dans une publication sur son compte Facebook.

Belynda Gray dans son jardin.

Belynda Gray est la grand-mère paternelle des enfants Lilly et Jack Sullivan, portés disparus dans le comté de Pictou, en Nouvelle-Écosse, depuis le 2 mai 2025.

Photo : Radio-Canada / Angela MacIvor

Selon la grand-mère paternelle des enfants, Belynda Gray, il est regrettable qu'une alerte Amber dépende de l'identification d'une voiture ou d'une personne spécifique impliquée dans une disparition. Ce sont des enfants vulnérables, a-t-elle déclaré dans une récente entrevue à CBC. Ils ont quelques difficultés d'apprentissage, ce qui les rend encore plus vulnérables.

La GRC en Nouvelle-Écosse poursuit son enquête. Elle dit examiner plus d'une centaine d'heures d'enregistrements vidéo et plus de 500 renseignements de la part du public. Un travail de moine, souligne Pierre-Yves Bourduas.

Dans le cadre de leur enquête, les policiers ont aussi interrogé plus de 50 personnes, dont plusieurs membres de la famille de Lilly et Jack Sullivan. Pour sa part, le gouvernement provincial offre une récompense de 150 000 $ pour toute information qui permettra de retrouver ces enfants.

Avec des renseignements de CBC et du Téléjournal Acadie

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway