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Disparition de Lilly et Jack Sullivan : attention aux théories du complot

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La mystérieuse disparition de Lilly et Jack Sullivan, qui ont disparu sans laisser de trace il y a trois semaines dans le comté de Pictou en Nouvelle-Écosse, déclenche les passions et nourrit toutes sortes de théories du complot sur les réseaux sociaux. Des experts appellent à la prudence.

La disparition de Lilly et Jack Sullivan, âgé de 6 et 4 ans, a été signalée le 2 mai. Selon la police, les enfants se seraient égarés en s’éloignant de leur domicile situé à Lansdowne Station, dans une région très rurale et boisée.

Les enquêteurs ne pensent toujours pas qu’ils ont fait l'objet d'un enlèvement même si elle n'a toutefois pas exclu la thèse d’un incident suspect.

Une photo de drone de la maison des enfant entourés de bois.

Le maison des enfants disparus se trouve dans un secteur boisé et rural.

Photo : CBC / Tyson Koschik

Malgré les nombreuses recherches menées par des centaines de personnes membres d’équipes spécialisées, il n’a toujours pas été possible de retrouver la trace des deux enfants.

Sur les réseaux sociaux, de nombreuses personnes s’improvisent enquêteurs, dissèquent les événements et les réactions des membres de la famille. Des balados ont même déjà vu le jour.

Le beau-père et la mère des enfants sont particulièrement scrutés par les internautes qui leur trouvent tout type de responsabilité dans l’affaire.

Pour Gilbert McLaughlin, professeur de criminologie à Liverpool Hope University, au Royaume-Uni, cet événement-là, plus que tout autre, a une aura de mystère qui est très grande. Donc c’est très propice à ce que des gens trouvent des solutions, des explications à ce qui s’est passé.

Gilbert McLaughlin.

Gilbert McLaughlin est professeur de criminologie à la Liverpool Hope University, au Royaume-Uni.

Photo : Gracieuseté/Gilbert McLaughlin

Selon lui, la mystérieuse disparition des enfants vient chercher le désir humain de vouloir reprendre le contrôle de ce qu’on ne peut pas contrôler. Elle est donc le terreau idéal pour le développement de théories du complot.

Dans celles-ci, la mère et le beau-père seraient d’une manière ou d’une autre responsables de la disparition du frère et de la sœur alors même que la police n’a pas établi qu’il y ait eu un quelconque crime.

Si on prend l’exemple du beau-père, on va lui prêter de mauvaises intentions sans vraiment établir de preuve pour dire qu’il avait une mauvaise intention [...] On va aller chercher dans son passé, dans les mots utilisés, qui pourraient être [...] considérés comme une preuve.

Impact négatif sur la police et les personnes visées

Pour le criminologue, ces théories peuvent ralentir le travail de la police.

Les gens se passent le mot, vont appeler la police avec une bonne intention, mais souvent avec des informations qu’ils ont entendues ici et là. Ce qui alourdit largement le travail de la police, explique-t-il.

Le sergent d'état-major Curtis MacKinnon, de la GRC, devant des portraits des enfants disparus Lily et Jack Sullivan.

Le sergent d'état-major Curtis MacKinnon, de la Gendarmerie royale du Canada en Nouvelle-Écosse, lors d'une mise à jour des recherches pour retrouver les enfants Lily et Jack Sullivan à Lansdowne Station, dans le comté de Pictou, le 7 mai 2025.

Photo : Radio-Canada / Jeorge Sadi

Il souligne également l’impact très négatif qu’elles peuvent avoir sur les personnes visées.

Ça rend la vie difficile à tout le monde. Les gens visés par les théories improbables, il y a beaucoup, beaucoup de cas où les gens sont devenus très dépressifs, il y a eu du bullying.

Ça vient rajouter à la peine et à la blessure que les familles vivent déjà.

Pas un seul profil type de victime idéale

Jean Sauvageau, professeur de criminologie à l’Université St. Thomas à Fredericton, souligne qu’il n’y a pas une seule façon de réagir à un drame et recommande au public de faire très attention. On ne sait pas ce qu’il passe derrière les portes closes.

Un homme assis dans un fauteuil, devant sa webcam.

Jean Sauvageau, professeur de criminologie à l'Université St. Thomas, en entrevue le 27 mars 2024.

Photo : Radio-Canada

Un avis partagé par l’avocat montréalais Marc-André Nadon. Selon lui, s’il est normal que les gens se questionnent quand des événements graves se produisent, notamment concernant le travail de la police, ils doivent être vigilants.

On ne peut pas simplement spéculer et accuser les gens gratuitement, rappelle l’avocat qui estime que certains internautes s’engagent sur un terrain extrêmement glissant qui pourrait les exposer à des poursuites en diffamation ou même pour cyberintimidation.

Il encourage les internautes à se poser une question avant de commenter quoique ce soit sur internet : Est-ce que je dirais et ferais ce type de commentaire sur les gens devant eux si je n’étais pas camouflé derrière un compte Instagram ou Facebook?

Avec des informations d’Agathe Boucart

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