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Deux suspects recherchés après l’explosion au bureau d’une ministre en C.-B.

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La Gendarmerie royale du Canada (GRC) demande l'aide du public pour identifier deux suspects dans son enquête sur l'explosion d'un engin artisanal au bureau de la ministre provinciale néo-démocrate de l'Infrastructure, Bowinn Ma, le 27 juin.

La police dit n'avoir aucune preuve d'une motivation politique à ce stade.

En conférence de presse, mardi, les enquêteurs ont diffusé des images de deux personnes d'intérêt captées par des caméras de surveillance dans un stationnement souterrain.

Le premier suspect est décrit comme un homme blanc, de forte corpulence, avec des cheveux courts et dégarnis, portant une veste noire et un jean.

Le second, plus mince, se distingue par le port d'une longue perruque blonde, vraisemblablement pour dissimuler son identité.

Nous demandons au public de regarder ces images et de nous contacter s'ils reconnaissent les suspects , a déclaré le caporal Mansoor Sahak, porte-parole de la GRC de North Vancouver.

Les enquêteurs ont également levé le voile sur l'engin utilisé lors de l'explosion qui a endommagé la porte du bureau de la ministre, survenue à 4 h 04 du matin.

Il s'agirait d'un engin artisanal peu sophistiqué, déclenché par une mèche enflammée .

Le caporal Sahak a précisé qu'il pourrait s'agir de plusieurs lanceurs de cartouches anti-ours ou de feux d'artifice assemblés avec du ruban adhésif pour en augmenter le potentiel explosif.

La police se veut rassurante

La GRC a aussi confirmé que cette déflagration était liée à une première détonation entendue à 2 h 45 le même matin, à un coin de rue à proximité, qui a endommagé un panneau de signalisation. Les policiers croient que les individus ont perpétré les deux actes.

Malgré l'émoi suscité dans la sphère politique, la police se fait rassurante.

Pour l'instant, nous n'avons aucune information indiquant que cet incident était à motivation politique , a précisé le caporal Sahak, ajoutant qu'il n'y avait pas non plus de preuve d'une motivation raciale.

Le fait que l'incident se soit produit au milieu de la nuit, alors que les bureaux étaient vides, suggère que l'intention n'était pas de blesser qui que ce soit, selon lui.

Il a donc affirmé que les autres élus n'avaient aucune raison d'avoir peur pour le moment.

Cette déclaration vient nuancer les vives réactions qui avaient suivi l'événement. Le premier ministre David Eby avait qualifié l'acte de profondément troublant , tandis que le maire de Vancouver, Ken Sim, y voyait un affront à la démocratie .

La ministre Bowinn Ma, qui avait demandé d'éviter toute spéculation, collabore avec les services de protection de la GRC.

La police demande à toute personne pouvant identifier les suspects ou détenant de l'information de contacter la GRC de North Vancouver au 604-985-1311, en mentionnant le numéro de dossier 25-13204.

Avec des informations de Charlotte Groulx

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