NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Le propriétaire et le chef d'un restaurant d'Oakville sont accusés d'avoir abusé monétairement et physiquement de trois ressortissants mexicains.
Les trois ressortissants mexicains qui travaillaient au restaurant de sushi August 8, situé à Oakville, auraient été victimes de divers abus, selon la Police régionale de Halton. Ils auraient été étaient exploités par la tromperie et la coercition dans le cadre de leur travail.
Les victimes étaient sujettes à un contrôle les ayant rendues dépendantes en plus de plusieurs violations incluant leur intégrité sexuelle, selon un communiqué du service de Police.
C'est une situation qui peut être traumatisante, dit l'agent de police et porte-parole de la Police de Halton, Jeff Dillon, faisant référence à de telles situations où les travailleurs voient leurs paies ou leurs passeports confisqués, les mettant ainsi dans une position compliquée.
Les victimes vivaient également dans des conditions insalubres, peut-on lire dans le communiqué de presse.
La Police a procédé à l'arrestation des deux suspects le 11 juin dernier.
Total des chefs d'accusation :
- Traite des personnes (six chefs d'accusation)
- Recevoir un avantage matériel (six chefs d'accusation)
- Possession de biens criminellement obtenus – Plus de 5000 $
- Retenir ou détruire toute pièce d'identité d'une personne (six chefs d'accusation)
- Agression sexuelle (3 chefs d'accusation)
- Emploi illégal d'un ressortissant étranger - Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés (six chefs d'accusation)
Source : Police régionale de Halton
Selon l'agent et porte-parole Jeff Dillon, le statut des trois ressortissants mexicains n'est pas encore connu jusqu'à maintenant.
Ils n'ont aucune protection
Le directeur général de l'organisation Migrants Alliance for Change, Syed Hussan, déplore la situation. Selon lui, la majorité des migrants au pays font face à de l’abus au travail.

Syed Hussan est le directeur général de Migrant Workers Alliance for Change.
Photo : Radio-Canada
Nous savons que la plupart se font voler, ils ne sont pas en mesure de choisir leur quart d’heure et n’ont aucune protection liée à leur emploi, soutient M. Hussan.
Le gouvernement fédéral doit s'impliquer et doit offrir la protection aux lanceurs d’alertes.
Dans ce genre de situation, les victimes n'ont pas accès à la justice, soutient M. Hussan.
La plupart des victimes qui se sont trouvées dans une situation semblable ont été déportées bien qu’elles dénonçaient une injustice, constate le directeur.
Les victimes se retrouvent finalement dans une bien plus mauvaise posture qu'ils ne l'étaient auparavant, explique Syed Hussan.