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Deux cyclistes heurtées par un tracteur à Laval à la mi-mai

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Deux jeunes cyclistes du club Espoirs Laval ont été heurtées par un tracteur lors d’un entraînement la semaine dernière. Si les victimes s’en sont sorties sans blessures graves, l’incident rappelle que le partage sécuritaire de la route demeure un combat de tous les instants.

L’incident est survenu le 12 mai dernier sur le boulevard Sainte-Marie, à Laval, lors d’une séance d’entraînement. Une cinquantaine d’athlètes se déplaçaient en plusieurs groupes sur cette route entourée de champs agricoles.

C’est alors qu’un tracteur tirant une large remorque « de type moissonneuse-batteuse » a dépassé un groupe, heurtant au passage Florence Frappier, une cycliste de 16 ans qui roulait à 38 km/h. Sa mère, Geneviève Vincent, raconte au Devoir que sa fille s’est fait accrocher par l’équipement agricole et a été projetée sur la route. « Le tracteur a continué » tandis que d’autres cyclistes se sont lancés dans le fossé jouxtant la chaussée pour éviter une collision, ajoute-t-elle.

Le conducteur du tracteur a répété la même manœuvre quelques kilomètres plus loin, accrochant une deuxième personne. « Mon mari a été témoin de cet accident-là», poursuit Mme Vincent. «Le tracteur a continué, et c’est un entraîneur qui l’a pourchassé » jusqu’à ce que le chauffeur arrête son véhicule en attendant l’arrivée des policiers.

Sous le choc

« Quand j’ai réalisé ce qui se passait, j’ai cru que ma vie était finie et que la machinerie allait m’écraser, j’ai ressenti la peur de ma vie », affirme Florence Frappier dans une déclaration écrite. Elle a dû être transportée à l’hôpital en ambulance pour notamment soigner des coupures, des contusions et des brûlures. « J’ai eu un choc », écrit-elle.

Ce n’est pas la première fois qu’elle craint pour sa sécurité en raison du comportement de certains conducteurs, « mais je n’ai jamais craint autant que lorsque le tracteur me dépassait et s’est rabattu sur moi », confie la cycliste. « Je vais toujours avoir la crainte que cela m’arrive encore ou survienne à l’un de mes proches. J’ai toujours été très prudente à vélo et je faisais attention. »

Des patrouilleurs du Service de police de Laval sont intervenus vers 19 h 20, confirme le sergent Laurent Arsenault. « Un constat d’infraction a été signifié au conducteur par les policiers sur les lieux. »

La deuxième victime, une cycliste de 13 ans, n’a pas eu à se rendre à l’hôpital le jour même, mais s’y est rendue quelques jours plus tard pour traiter des douleurs musculaires apparues « à retardement », explique sa mère, Jessica Leduc. Sa fille est remontée à vélo depuis, non sans faire preuve d’une certaine appréhension.

Privilégier les circuits fermés

Il est assez rare de croiser des véhicules agricoles sur la route dans ce secteur, affirme Nicolas Masbourian, directeur général du club cycliste Espoirs Laval. Sans être communs, de tels événements se sont déjà produits - sans compter les cas de rage au volant et les dépassements dangereux, souligne-t-il.

« On tient environ 60 % de nos entraînements en circuits fermés », soit des routes fermées par la Ville de Laval et par des bénévoles, explique M. Masbourian. D’autres entraînements, comme celui du 12 mai, ont lieu sur la voie publique, « en conformité avec le Code de la sécurité routière ». Ceci implique entre autres de rouler en file, à droite de la route, en groupe de moins de 15 personnes.

Le directeur général souhaite tenir d’avantage d’entraînements en circuits fermés, mais il reconnaît que cela demande des ressources monétaires et logistiques considérables à la municipalité. Il tient toutefois à saluer la collaboration entre son club et la Ville de Laval. « C’est unique au Québec, le soutient qu’on a [de la Ville] pour permettre la pratique sécuritaire du sport cycliste », dit-il.

Coïncidence s’il en est, au moment de terminer l’entrevue, mercredi, Nicolas Masbourian se préparait à prendre part à l’édition 2025 du Tour du silence, dont il organise le volet lavallois. Dans le cadre de cet événement, des randonnées silencieuses à vélo sont organisées dans plusieurs régions du Québec. Le but de l’exercice : rendre hommage aux cyclistes décédés et pour sensibiliser au partage de la route par ses différents utilisateurs.

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