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Deux camps d’été francophones annulés à Hamilton et Burlington

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Deux camps d’été francophones qui desservent les communautés de Hamilton et Burlington depuis 16 ans ont été annulés juste avant la saison estivale, faute d’espace et de financement. Le Centre francophone de Hamilton (CFH) en a informé les parents par courriel au début du mois.

Nous étions tous très déçus, a indiqué Marie-Pierre Tendland-Frenette, dont le fils de neuf ans, Hunter, participait au camp depuis quatre ans. Pour lui, c’était un moyen de garder contact avec son héritage québécois et avec les membres de sa famille qui ne parlent pas anglais, comme son grand-père, a-t-elle expliqué.

C'était l'un des camps les plus abordables de la région, a ajouté Mme Tendland-Frenette, soulignant que de devoir en trouver un autre était une dépense inattendue.

Nous sommes dévastés

Les deux camps duraient sept semaines et accueillaient 60 à 100 campeurs chaque année, selon Anika Kuhnert, présidente du conseil d'administration du CFH.

Nous sommes dévastés de ne pas pouvoir offrir ce service à notre communauté, a-t-elle indiqué.

Selon Mme Kuhnert, le camp et le CFH offrent des services à un large éventail de personnes, des plus aisées aux demandeurs d'asile qui tentent de reconstruire leur vie. Le programme existait depuis 16 ans et accueillait les enfants de 5 à 14 ans.

Le financement du CFH a commencé à diminuer l'année dernière, malgré un nombre d'inscriptions excellents, affirme la présidente. La situation s'est aggravée cette année, lorsque la province a refusé la demande de subvention du centre et qu'Ottawa ne lui a accordé qu'un financement partiel, dit-elle.

Dans un courriel, Denelle Balfour, porte-parole du ministère du Tourisme, de la Culture et des Jeux de l'Ontario, a indiqué que le CFH avait reçu 350 000 $ en financement depuis 2021 par l'entremise de divers programmes, admettant cependant que la province a refusé la demande du CFH pour un financement qu'il utilisait habituellement pour aider à payer le personnel du camp.

La goutte d'eau qui a fait déborder le vase

Le CFH n'a pas non plus été en mesure de trouver un endroit pour accueillir les camps puisque les locaux du Conseil scolaire Viamonde, à Burlington, où ils ont organisé au moins un des camps pendant des années, n'étaient pas disponibles en raison de travaux.

Notre demande de permis pour l'école Renaissance de Burlington n'a pas pu nous être accordée en raison de travaux prévus sur le site durant l'été, et cette décision nous a été communiquée trop tardivement pour nous permettre de trouver un autre lieu disponible et qui nous offrirait une location à un prix raisonnable.

Le conseil scolaire a également commencé à facturer l'utilisation de ses locaux l'année dernière.

Nous savons que le financement est limité et souvent difficile à obtenir pour les organismes communautaires, même s'ils fournissent des services essentiels et ont un impact positif réel sur les communautés qu'ils desservent, a indiqué un porte-parole du Conseil scolaire Viamonde.

Selon Mme Kuhnert, l'impossibilité de trouver un local abordable et accessible a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, mais elle ne blâme pas Viamonde.

Attaque prolongée

Les défis financiers auxquels le centre est confronté sont ceux auxquels d'autres membres de la communauté linguistique minoritaire sont également confrontés, estime Anika Kuhnert.

Le centre a reçu le financement qu'il demandait pour les camps d'immersion en anglais afin que les enfants apprennent l'anglais, mais pas pour les enfants francophones afin qu'ils puissent s'exprimer en français, le raisonnement étant qu'il y avait trop de concurrence, dit-elle.

Elle considère ces coupes comme une attaque prolongée contre la culture francophone. Ce n'est pas quelque chose de nouveau pour notre communauté. Il est tout simplement frustrant que cela continue.

Mme Kuhnert souligne qu'il ne s'agit pas d'un problème spécifique à la communauté francophone et qu'elle jouit même d'un privilège relatif en tant que langue protégée, contrairement aux langues autochtones et aux autres langues parlées dans la région, notamment le philippin et l'espagnol.

En tant que francophones, nous avons une base sur laquelle nous pouvons nous appuyer, ce qui signifie également qu'il est de notre responsabilité d'être des défenseurs acharnés des autres communautés qui sont des minorités linguistiques.

Selon elle, le CFH souhaite organiser le camp à nouveau l'année prochaine, mais il n'est pas certain que le financement soit rétabli. Nous persévérerons, nous reviendrons, nous trouverons une solution, a-t-elle déclaré.

Avec les informations de Aura Carreño Rosas de CBC

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