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Détruire Fordo : les méga-bombes de Trump, ou une bonne petite bombe israélienne ?

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Plus de 1000 centrifugeuses sont en activité sur le site atomique de Fordo

Alors que les frappes israéliennes ont détruit plusieurs installations nucléaires iraniennes – à Natanz, Ispahan ou encore autour de Téhéran –, le site de Fordo est resté intact. Sa destruction est pourtant vitale pour Israël qui a deux options sur la table : l’utilisation de la méga-bombe américaine GBU, ce qui requerrait d’intervention de militaires américains, ou à défaut – solution « maison » – l’utilisation de « la » bombe israélienne

Israël ne pourra faire l’économie de la bombe contre l’Iran des mollahs jusqu’au-boutistes

Selon les conclusions d’un rapport du Center for strategic and international studies (CSIS), la profondeur du site — estimée entre 80 et 90 mètres sous le mont Shah Kuh — le rend « pratiquement invulnérable à toute frappe conventionnelle, y compris aux missiles balistiques classiques ». Le même rapport rappelle que seuls des engins « bunker-buster » telle que la bombe américaine GBU-57, pesant plus de 13 tonnes et larguée depuis un bombardier B-2 Spirit, aurait une chance de percer les défenses du site. Sur CNews, le général (2s) Bruno Clermont, ex-chef d’état-major de l’Armée, a estimé qu’« il faudrait 50 bombes de ce type pour espérer atteindre le cœur du site », précisant que seule une opération terrestre ciblée permettrait d’en neutraliser complètement les centrifugeuses.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé que « le site de Fordo n’a subi aucun dommage » et que « les activités déclarées se poursuivent normalement » sur place. C’est ici que l’Iran concentre aujourd’hui une part cruciale de sa capacité d’enrichissement d’uranium à un niveau proche du seuil militaire, 90%.

Quelques jours après la censure adoptée à l’unanimité par le Conseil des gouverneurs de l’AIEA, qui dénonce des manquements répétés de l’Iran à ses engagements de transparence, les autorités de Téhéran ont annoncé le renforcement de ses activités à Fordo : installation de centrifugeuses avancées, redéploiement de cascades IR-6, et relèvement des taux d’enrichissement à des niveaux critiques. Le ministre iranien de l’Énergie atomique a déclaré que l’usine fonctionne désormais « à pleine capacité », soulignant que la production d’uranium enrichi y avait « significativement augmenté ».

Malgré sa domination aérienne acquise dans les premières phases du conflit, l’armée israélienne est contrainte de reconnaître que Fordo reste hors d’atteinte sans appui américain, ne possédant ni les bombes ni les bombardiers B-2 nécessaires à leur déploiement. Avec leur long rayon d’action, des B-2 qui décollent des États-Unis sont capables de voler jusqu’au Moyen-Orient pour procéder à des bombardements. Plusieurs bombes seront nécessaires pour « achever proprement le travail ».

La destruction de Fordo est cruciale pour Israël, et, à défaut d’une bombe atomique, seule l’utilisation par les Etats-Unis eux-mêmes de la bombe GBU – et de bombardiers B-2 venant d’Outre-Atlantique – est susceptible d’en venir à bout. Un tel modus operandi ferait de l’Oncle Sam un protagoniste à part entière dans le conflit. Pas sûr que Trump l’irrésolu endosse le costume de chef de guerre aux côtés d’Israël, alors que la cause palestinienne est en passe de devenir majoritaire dans l’opinion publique américaine. Le président américain maintient un discours ambigu, appelant à la « reddition inconditionnelle» de Téhéran mais sans menacer de frappes imminentes.

Henri Dubost

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