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Des vins néo-brunswickois raflent des prix nationaux

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L’industrie vinicole au Nouveau-Brunswick s’est démarquée cette année lors des Championnats canadiens des vins (ACWC) qui ont eu lieu en Ontario au début juin. En 2025, le plus grand défi de l’industrie locale reste de changer la perception du public sur la qualité du produit.

Les vignobles de la province ont remporté 14 médailles, dépassant pour la première fois au classement la Nouvelle-Écosse.

Un résultat qui en surprendra quelques-uns, puisque la province a longtemps eu la réputation peu glorieuse de produire de la piquette.

Au total, 911 vins et 163 vignobles du pays étaient en lice en 2025.

Le sommelier Robert Noël admet d’ailleurs avoir été l’un des premiers à douter qu'il était possible de produire des vins de qualité au Nouveau-Brunswick, il y a dix ans.

J’avais de la misère à faire la promotion des vins de l’Atlantique et de ma province, se remémore-t-il.

Un homme coupe une grappe de raisins.

Les Championnats canadiens des vins (ACWC) ont lieu chaque année depuis 1981. Tous les vins en lice sont élaborés à partir de fruits 100% canadiens.

Photo : Radio-Canada

La donne a changé en une décennie, clame-t-il. Robert Noël note que les vins se sont bel et bien améliorés. L’objectif, selon lui, demeure maintenant de changer la perception des consommateurs locaux.

Au Nouveau-Brunswick, on est quand même une nation de bière et de spiritueux avant le vin, comparé au Québec, rappelle-t-il. À ce moment ici, pour être honnête, il y a presque trop de microbrasseries au Nouveau-Brunswick tandis qu’on a peu de vignobles, mais c’est ça, ça va avec l’offre et la demande.

Robert Noël note également que l’industrie du vin au Nouveau-Brunswick connaît une petite croissance, du fait notamment des incendies ces dernières années qui ont gravement endommagé les vignobles de la Colombie-Britannique et de la Nouvelle-Écosse.

La perception du public

L’un des rares vignobles néo-brunswickois, le Magnetic Hill Winery, a gagné six médailles au ACWC, dont trois doubles or pour son vin fruité Bay of Fundy Blue, son vin rouge Terroir Generator Marquette New World Cali Style et son vin blanc The OC Osceola by the Sea.

Pour nous, c’est la première fois ever qu’on ait gagné trois double or. Dans leurs catégories, c’est le meilleur au Canada, s’exclame Zach Everett, propriétaire du vignoble Magnetic Hill à Moncton.

Il partage que ces médailles sont motivantes pour continuer de produire du vin de qualité dans la province. Ça nous fait de la reconnaissance pour le travail qu’on fait depuis 20 ans aussi.

Six bouteilles de vins et cidres sur une étagère.

Les six produits du vignoble Magnetic Hill qui ont reçu des médailles aux Championnats canadiens des vins.

Photo : Radio-Canada / Myriam Breau

Zach Everett et son équipe s’activent fort afin de changer la perception du public et lui donner le goût d’essayer le vin local. C’est ce qu’on fait tous les jours, lance-t-il.

Toutes les régions de vins au monde, ça prend 20, 30 ou 40 ans avant que le monde ait confiance en leur vin. Nous, on n’a pas encore eu assez de temps avec les raisins locaux pour convaincre tout le monde.

Les médailles, admet Zach Everett, aident à changer la perception des gens.

De le gagner pour un vin blanc, un vin rouge et un vin de fruit, ça montre le range. Pour moi, c’est vraiment toujours juste de donner confiance au consommateur que même s’ils ont bu un vin il y a 20 ans, ça, c’est une preuve que ça a changé.

Acheter local

En réponse aux répercussions de la guerre tarifaire avec les États-Unis, Zach Everett dit avoir remarqué une petite augmentation de ventes ces derniers mois, mais moins grande que ce qu’il espérait.

Maintenant c’est plus important que jamais d’acheter local. Hey guys, on est là!, dit-il en riant. C’est le best timing ever.

Au Canada, on ne boit pas assez de vins canadiens. Notre marché de vins canadiens au Canada est vraiment le pire de tous les pays de vins au monde.

Mais Zach Everett a bon espoir que les choses vont changer.

On a le terroir, on a le climat. On a une industrie au Canada qui pourrait se lancer dans cette direction, clame-t-il. On a tous les ingrédients pour aller dans la même direction, mais c’est juste plus de temps. Je sais que ça s’en vient.

Les étés de plus en plus chauds et longs, ajoute-t-il, offrent aussi des opportunités qui n’existaient pas il y a deux décennies.

Avec des informations de Myriam Breau

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