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Des résidentes de Victoria qui ont tenté de marcher vers Gaza critiquent Ottawa

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Revenues d’un périple en Égypte, deux résidentes de Victoria qui ont participé à la Marche pour Gaza racontent leur peur et déplorent l’inaction d'Ottawa et le silence du gouvernement de la Colombie-Britannique.

Jemilla Khan, une courtière immobilière à Victoria et Emily Urbaniak, impliquée pour la cause palestinienne depuis la capitale provinciale, ne se connaissaient pas avant de voyager ensemble vers Le Caire.

Comme d’autres Canadiens qui ont tenté la semaine dernière de se rendre à Rafah, dans la bande de Gaza, elles sont de retour au pays.

Elles faisaient partie d'un groupe de quelque 4000 ressortissants de plus de 60 pays qui souhaitait se rendre à la frontière de Gaza à pied pour briser le siège imposé par Israël, qui empêche tout acheminement d'aide et de nourriture aux Gazaouis.

Les participants n'ont cependant pas pu atteindre leur but, car les autorités égyptiennes les ont empêchées d'avancer vers la frontière.

Les participants réclamaient aussi l’ouverture du point de passage de Rafah pour laisser passer l’aide humanitaire, le retrait des forces israéliennes de Palestine et la reconstruction de Gaza sous supervision internationale.

J'ai perdu tout espoir de voir les politiciens, les gouvernements et le Canada défendre cette cause.

Des déplacés palestiniens marchant au milieu de ruines à Gaza, le 4 juin 2025.

Des déplacés palestiniens marchant au milieu de ruines à Gaza, le 4 juin 2025.

Photo : Associated Press / Jehad Alshrafi

Je pense qu'à l'instar de la Marche pour Gaza, l'idée de base est que les gouvernements n'ont rien fait ou n'ont pas agi pour permettre à l'aide humanitaire d’entrer dans la bande de Gaza , croit Mme Khan.

Grâce à un don des points Air Miles par la communauté, Emily Urbaniak et Jemilla Khan se sont envolées le 10 juin pour l'Égypte.

Dès leur arrivée, elles ont prétendu être des touristes pour déjouer l’attention des autorités égyptiennes.

Le 13 juin, la situation s'est envenimée.

Les deux femmes ont dû attendre huit heures sous le soleil à un point de contrôle en attendant que leurs passeports que les autorités égyptiennes avaient confisqués leur soient rendus.

C'était un sentiment effrayant. Et vous savez, quelqu'un a dit : ''as-tu essayé de dire 'non' quand on m'a demandé mon passeport?'' Mais c’est tellement normal de donner son passeport quand [les autorités] le demandent, dit Emily Urbaniak.

Des gens sont assis à terre et des officiers sont autour d'eux.

Des membres de la délégation pour la Marche de Gaza, dont Jemilla Khan qui a fournie cette photo, attendent toute la journée leur passeport saisi par les autorités à un point de contrôle égyptien.

Photo : Fournie pour Jemilla Khan

Malgré tout, les deux résidentes de Victoria s’estiment chanceuses, car d’autres marcheurs ont attendu beaucoup plus longtemps.

Mme Khan affirme aussi avoir entendu l’enlèvement supposé de l’organisateur canadien de la Marche pour Gaza, Manuel Tapial, dans son hôtel du Caire, le 14 juin. Elle était en compagnie d’une déléguée d’Ottawa à qui les autorités ont saisi le cellulaire.

Son téléphone et celui de quelques autres personnes ont été pris à ce moment-là. Ils ont tous été réinitialisés. Tout le monde a perdu ses applications de messagerie , confirme-t-elle.

Vivre l’inquiétude depuis Victoria

Pour sa part, Alessandra Casanova avait décidé de rester à Victoria. Elle faisait partie d’un groupe de bénévoles qui formait une cellule de crise et d’urgence. Son rôle? Surveiller la situation et communiquer avec les contacts donnés par les participants.

Lorsque Mmes Khan et Urbaniak se retrouvées à devoir quitter l’Égypte, Alessandra Casanova leur a trouvé un billet d’avion de retour.

J'étais pratiquement collé à mon ordinateur portable toute la journée de vendredi et samedi. J'avais cinq écrans d'ouverts avec les nouvelles, notre clavardage et autre , explique Mme Casanova, qui durant l'entrevue a revu les deux participantes pour la première fois depuis leur retour au Canada.

Elle déplore le silence de la classe politique fédérale, mais aussi provinciale.

Un homme adossé à un pilier avec en arrière plan un épais nuage de fumée à la suite d'un bombardement.

Un Palestinien se cache derrière un pilier pendant un bombardement dans la zone de Zeïtoun dans les faubourgs de Gaza.

Photo : afp via getty images / OMAR AL-QATTAA

Quand les résidentes de Victoria se sont fait confisquer leur passeport et qu’il y avait des informations sur la détention de Canadiens, Mme Casanova a tenté de joindre l’Ambassade du Canada en Égypte, mais sans succès.

L'ambassade n’a pas répondu aux demandes d’entrevue de Radio-Canada.

Affaires mondiales Canada dit être au courant que des citoyens canadiens étaient détenus en Égypte.

Des agents consulaires étaient en contact avec les autorités locales pour obtenir plus d'informations et ont offert de l’aide consulaire, explique une porte-parole.

Le ministère affirme que tous les Canadiens détenus sont à présent relâchés.

Quant à Jemilla Khan, elle se remet de ses émotions, mais n’exclut pas de retourner dans la région si une nouvelle mobilisation s’organise : Je n’irais pas maintenant, mais il ne faut jamais dire jamais.

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