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Une famille de ratons laveurs s’est faufilée dans les murs d’une maison de Toronto, effrayant sa résidente. « C’est comme un film d’horreur », résume Ariel Lukaniuk.
Dans les dernières semaines, Mme Ariel Lukaniuk et son partenaire dorment dans la seconde chambre à coucher de leur domicile. Dans leur propre chambre, le couple peut entendre les bêtes griffer et crier, dit la Torontoise.
C’est psychotique, les sons toute la nuit et je n’arrive pas à dormir.
Selon Mme Lukaniuk, les ratons laveurs sont devenus ses voisins, car sa maison en rangée est liée à un immeuble en construction.
La Torontoise a contacté la Ville pour la première fois le 13 mai pour régler le problème. Après 10 jours durant lesquels des courriels ont été échangés, une employée municipale a informé Ariel Lukaniuk que la Ville n’avait toujours pas appelé le propriétaire du site en construction.
Mme Lukaniuk a donc contacté les propriétaires elle-même.
Les propriétaires tentent d’attraper les ratons
L’immeuble en construction est situé à l’angle des rues Main et Gerrard, dans l’est de la ville, et appartient à l’organisme à but non lucratif Circle Community LandTrust (CCLT). CCLT a pris le contrôle du terrain des mains de Toronto Community Housing Corporation en 2022 pour le convertir en logements abordables.
Pendant les travaux, au printemps, le mur arrière au niveau du sol a été complètement retiré durant plusieurs jours, permettant ainsi aux ratons d’avoir accès aux murs intérieurs des maisons en rangée, d’après Mme Lukaniuk.
La PDG de CCLT, Alia Abaya, confirme que la Ville et Ariel Lukaniuk ont joint l’organisme le 23 mai. Le lendemain, le mur arrière a été scellé et un exterminateur a été engagé par la suite pour installer un piège le 26 mai.
Le 27 mai, le piège était toujours vide et un couvreur a vérifié s’il existait d’autres points d’entrée. Il a installé une porte à sens unique pour éviter que les ratons reviennent.
Deux jours plus tard, le piège n’avait toujours pas capté quoi que ce soit et il a été enlevé, dit Mme Abaya. CCLT a ainsi donné un ordre de travail le 2 juin pour installer un nouveau piège et des portes à sens unique dans les greniers des maisons.
Alia Abaya affirme que CCLT travaille assidûment pour régler le problème.

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Toronto est la ville qui compte le plus de ratons laveurs
Photo : Radio-Canada / Michael Prestia
Vraiment frustrant et épuisant
Ariel Lukaniuk affirme que rien n’a changé depuis et que le bruit commence à avoir des conséquences négatives sur son travail et son sommeil. Elle s’inquiète que les ratons meurent dans les murs de la maison ou causent un incendie.
Mais la Ville, dit-elle, ne répond pas de façon adéquate à ses préoccupations et ne lui permet pas d’embaucher son propre exterminateur puisque le problème provient d’une autre propriété.
Ils ne font que dire la même chose : nous nous penchons sur la situation. Ils sont comme des robots, dit la Torontoise.
Par courriel, Shane Gerard, un porte-parole de la Ville de Toronto, dit que la Municipalité est consciente que les propriétaires ont pris des mesures depuis que la plainte a été déposée. La Ville va continuer d’enquêter pour déterminer si les règlements sont respectés.
Avec les informations d’Ethan Lang de CBC News