Language

         

 Publicité par Adpathway

Des prix «gonflés» dans la construction d’écoles publiques décriés à Québec

1 month_ago 3

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Le gouvernement Legault doit s’attaquer aux facteurs qui font « gonfler la facture » de projets de construction d’écoles publiques, plaident les partis d’opposition à Québec. Ils pressent l’État de s’attaquer aux facteurs qui font en sorte que de construire un établissement scolaire privé coûte actuellement moins cher dans la province.

Construire une école secondaire privée qui a ouvert ses portes en 2022 à Dorval a coûté 2,2 fois moins cher au pied carré que de sortir de terre un établissement secondaire public à Montréal-Nord, l’an dernier, rapportait jeudi Le Devoir, dans un reportage citant une série de spécialistes déplorant la lourdeur bureaucratique qui serait à l’origine de coûts de construction plus élevés dans le secteur public.

« C’est important d’avoir de belles écoles, mais comment se fait-il que ça coûte beaucoup moins cher au privé qu’au public pour construire ? » a réagi à l’Assemblée nationale le porte-parole péquiste en matière d’éducation, Pascal Bérubé. Ce dernier a alors rappelé les cas récents de projets d’écoles secondaires à Prévost et à Laval, évalués respectivement à 226 et à 229,5 millions de dollars.

« Un quart de milliard de dollars pour une école, c’est beaucoup d’argent », a poursuivi l’élu, selon qui « il semble qu’on a des obstacles bureaucratiques et administratifs qui font en sorte de gonfler la facture », au point où construire une école publique coûte « beaucoup trop cher ».

« Il faut être capable de le justifier », a insisté M. Bérubé, qui a ainsi pressé Québec de se pencher « urgemment » sur les facteurs pouvant contribuer à augmenter la facture des infrastructures publiques.

« Le but n’est pas de remettre en question des écoles, loin de là, mais de comprendre comment le coût a pu augmenter autant », a-t-il ajouté, afin d’éviter que cette facture salée ralentisse la réalisation de projets d’infrastructures scolaires à l’avenir.

Une démarche en cours, assure Québec

Car, « plus vous tarder à faire une construction, plus les coûts vont en explosant », a prévenu en point de presse le chef intérimaire du Parti libéral du Québec, Marc Tanguay, qui a lui aussi plaidé pour un allègement des normes encadrant la réalisation et la rénovation d’écoles publiques au Québec.

« Ça prend de la flexibilité, ça prend de l’intelligence et ça prend de l’efficience que le gouvernement caquiste n’a pas », a-t-il lancé.

Croisé dans les couloirs de l’Assemblée nationale, le ministre responsable des Infrastructures, Jonatan Julien, a rappelé que son gouvernement a déposé l’an dernier la Stratégie québécoise en infrastructures publiques, « qui permet le multi-usage, le préfabriqué, toutes ces notions-là qui visent à réduire les délais et les coûts ». « Donc oui, on y travaille », a assuré le ministre, confiant que les « allègements réglementaires » sur lesquels planche son gouvernement permettront de rendre l’État plus « efficient » dans la réalisation de tels projets.

« On est conscient qu’il y a en effet du travail à faire pour rendre nos chantiers plus efficaces, notamment ceux des écoles », a pour sa part indiqué au Devoir le cabinet du ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, en rappelant lui aussi que des démarches sont en branle en ce sens.

Legault blâme l’immigration

La cheffe de Québec solidaire, Ruba Ghazal, a pour sa part profité de la période de questions à l’Assemblée nationale, jeudi avant-midi, pour interpeller le premier ministre François Legault sur la décision de son gouvernement de mettre sur pause en décembre dernier 99 projets d’ajout d’espace dans le réseau scolaire public en planification dans plusieurs régions de la province. Entre-temps, des écoles débordent et entrevoient avec inquiétude la prochaine rentrée scolaire, et les suivantes.

« Après la classe sardine dans le transport en commun, on est rendu à des classes sardines où les élèves s’entassent », a déploré Mme Ghazal, qui constate que « la prochaine rentrée scolaire risque d’être très difficile pour les élèves et les centres de services scolaires ». Sans compter le fait que plusieurs experts entrevoient que plus on attend avant de lancer ces chantiers, plus ceux-ci vont coûter cher, à terme, a-t-elle ajouté.

« Les élèves du Québec n’ont pas à payer pour le déficit caquiste », a alors lancé l’élue, qui a demandé à François Legault « de renoncer à pelleter par en avant la construction d’écoles et à s’engager à les réaliser ».

Le premier ministre a alors rappelé que les sommes dédiées au réseau de l’éducation dans le Plan québécois des infrastructures ont beaucoup augmenté dans les dernières années, passant de 9 milliards en 2018 à 23,5 milliards dans le dernier exercice budgétaire.

« On a construit des centaines de nouvelles écoles et on est encore en train de construire 150 nouvelles écoles », a-t-il ajouté. Cependant, a-t-il plaidé, la demande continue d’être plus grande que l’offre dans le réseau scolaire en raison du nombre élevé d’immigrants temporaires qu’a accueillis dans les dernières années la province, « essentiellement à cause de décisions prises par le gouvernement fédéral ».

« Quand Québec solidaire va-t-il sortir du déni et dire : on a dépassé notre capacité d’accueil ? Ce n’est pas qu’on n’est pas accueillant. On a toujours été accueillant, mais à un moment donné, il y a des limites », a déclaré le premier ministre.

Avec François Carabin

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway