NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.
La cheffe d’une alliance de 9 Premières Nations de la côte nord de la Colombie-Britannique a prévenu que celles-ci s’opposeraient à la construction d’un nouveau pipeline si un projet se concrétisait dans le nord de la province.
La première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, a, plus tôt cette semaine, fait part de sa volonté de construire un pipeline. Celui-ci irait jusqu’à la côte ouest, à Prince Rupert, afin de faciliter les exportations de pétrole des sables bitumineux vers les marchés asiatiques.
Il n’y a pas de projet ou de promoteur que nous pourrions accepter sur la côte nord, a dit Marilyn Slett, conseillère en chef élue du Conseil tribal Heiltsuk, et présidente de la Coastal First Nations Great Bear Initiative (CFN), une alliance de 9 Premières Nations.
Tout ce qui permet d'acheminer du pétrole en passant par la côte est voué à l'échec , a déclaré Mme Slett.
La plupart des Premières Nations de l’alliance avaient pris part à l'action judiciaire qui avait mené à l’abandon du projet de pipeline Northern Gateway, d'Enbridge.

Des manifestants défilent lors d'un rassemblement organisé pour manifester leur opposition au pipeline Enbridge Northern Gateway à Vancouver, en Colombie-Britannique, le mardi 17 juin 2014. (Photo d'archives)
Photo : La Presse canadienne / DARRYL DYCK
[La] côte nord du Pacifique est l'un des écosystèmes marins d'eau froide les plus riches de la planète. Elle est notre source de subsistance, liée à notre culture et aux moyens de subsistance non seulement de nos communautés, mais aussi de nombreux Britanno-Colombiens, a-t-elle déclaré.
Jeudi, le premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, n’a pas fermement manifesté son opposition à ce projet.
Marilyn Slett dit qu’elle aimerait que le gouvernement de la province se positionne clairement sur le projet de pipeline.
Terry Teegee, le chef régional de l'Assemblée des Premières Nations de la Colombie-Britannique, explique que les Premières Nations ont de bonnes raisons d’être inquiètes des propos de David Eby, mais que ces discussions sont prématurées.

Terry Teegee est le chef régional de l'Assemblée des Premières Nations de la Colombie-Britannique. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Ismaël Houdassine
Faisant référence à l'intérêt de l’Asie pour le gaz naturel liquéfié, Terry Teegee dit que c'est vraiment inquiétant parce que certains de ces projets auront des conséquences durables pour de nombreuses Premières Nations, en affectant leurs territoires pendant des décennies, voire des centaines d'années.
Selon M. Teegee, les Premières Nations doivent participer au processus décisionnel lorsqu'il s'agit d'envisager et d'approuver de grands projets énergétiques.
Avec des informations de Jackie McKay