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Des patrouilles à Lower Post pour empêcher le trafic de drogues

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La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

La communauté de Lower Post, dans le nord de la Colombie-Britannique, espère que la mise en place d’une patrouille nocturne permettra de réduire la violence liée au trafic de drogues.

La semaine dernière, le conseil de Daylu Dena a également déclaré que seuls les résidents seraient autorisés dans la communauté. Même les membres de famille doivent désormais obtenir l’approbation du conseil.

Selon Harlan Schilling, chef adjoint du conseil, la décision n’a pas été prise en réaction à une menace immédiate, mais plutôt en raison de la perception d’une augmentation de l’activité liée à la drogue au sein de la communauté.

Il s’agit de montrer à ces personnes non désirées que notre communauté est active et unifiée pour dire que ce genre de chose n’arrivera pas à Lower Post.

La collectivité est située à environ 11 kilomètres au sud de la frontière du Yukon, mais est tout de même sous la même autorité de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) de Watson Lake.

M. Schilling précise que les individus qui participent aux rondes organisées entre 18 h et 6 h contactent la GRC lorsqu'ils observent des comportements suspects ou des véhicules inconnus.

Une motivation personnelle

Une des patrouilleuses, Pamela Moon, affirme avoir contacté la police au sujet de quelqu'un qui ne faisait pas partie de la communauté.

Les patrouilleurs prennent également en note les personnes qui font la fête tard dans la nuit.

D'après Mme Moon, les trafiquants ont semé le chaos ces dernières semaines en menaçant les gens avec des armes ou en provoquant des perturbations .

Un panneau dans la communauté de Lower Post, en Colombie-Britannique, sur lequel on peut lire « La vente d'alcool ou de drogues ne sera pas tolérée dans notre communauté et sera dénoncée ».

Un panneau dans la communauté de Lower Post, en Colombie-Britannique, sur lequel on peut lire « La vente d'alcool ou de drogues ne sera pas tolérée dans notre communauté et sera dénoncée ».

Photo : CBC / Gordon Loverin

Mme Moon est persuadée d’agir pour protéger sa communauté depuis la mort récente de sa petite-fille en raison de drogues. Elle n'avait que 21 ans.

 Cela m’a bouleversée , dit-elle.

Risque de stigmatisation

Selon Mme Moon, les habitants de Lower Post n’ont pas tous le même point de vue sur les rondes.

Certaines personnes sont heureuses. Elles nous arrêtent pour nous féliciter de notre bon travail, tandis que d’autres se plaignent que nous passons trop souvent devant chez eux , explique-t-elle.

Carla Kristin Boss, résidente de Lower Post, est heureuse que sa communauté ait enfin agi après avoir enduré de nombreux chagrins .

Cependant, elle s’inquiète que les patrouilles et les dénonciations puissent stigmatiser les gens et, en fin de compte, causer plus de tort que de bien.

Ils se sentent isolés, c’est pourquoi ils n’osent pas demander de l’aide , soutient-elle.

 Les gens ont peur d’être jugés, ce qui les pousse à consommer seuls, avec le risque d’une surdose. 

La question a été au cœur d’une réunion communautaire mardi soir, qui a rassemblé environ 30 résidents et deux agents de la GRC de Watson Lake.

Les participants ont discuté de la possibilité d’établir un programme de services de police communautaire. Les agents ont, pour leur part, expliqué que la police travaille davantage avec des organismes de soutien au Yukon et en Colombie-Britannique pour lutter contre les problèmes de dépendance.

Avec les informations de Gord Loverin et Elyn Jones

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