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Des orques utilisent des « outils » faits d’algues pour se masser

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Les orques résidentes du Sud, qui vivent au large de la Colombie-Britannique, utilisent des algues à des fins de toilettage, soupçonnent des scientifiques.

Des drones équipés d'un zoom ont permis aux chercheurs de repérer les cétacés, qui se servent régulièrement d’algues brunes, coincées entre leurs corps.

L'étude (nouvelle fenêtre) (en anglais) publiée dans la revue Current Biology avance l'hypothèse selon laquelle ce comportement est motivé par des raisons à la fois hygiéniques et sociales.

Si l'utilisation d'outils est connue chez les primates et les oiseaux, c'est beaucoup moins courant en milieu marin, notamment parce qu'ils ne possèdent pas de membres capables de saisir les objets, explique Michael Weiss, président du Centre de recherche sur les baleines basé dans l'État de Washington, et l'auteur principal de l'article.

Des orques en train de se frotter les uns aux autres.

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Des orques se servent d’algues pour faire leur toilette et socialiser, un comportement inédit chez des mammifères marins

Photo : Center for Whale Research and our research permit number (NMFS/NOAA 27038)

Malgré leur cerveau puissant et leurs comportements complexes, les signalements d'utilisation d'outils sont plus rares qu'on ne le pense, compte tenu de ce que l'on observe chez les animaux terrestres , ajoute-t-il.

Des baleines et des dauphins ont déjà été observés se frottant les uns contre les autres pour potentiellement éliminer des parasites et des peaux mortes. Mais l'utilisation simultanée de ces deux types de comportements par les épaulards résidents du Sud n'a pas été observée chez les autres baleines, précise Michael Weiss.

Nous n'avons jamais vu de baleines combinant ces deux comportements et utilisant un objet pour renforcer ce type de contact social.

Il n'est pas surprenant qu'elles en soient capables, ce qui est surprenant, c'est que nous ne le savions pas après plus de 50 ans d'études , dit Michael Weiss.

Je pense que ça montre qu'il y a beaucoup à apprendre de ces cétacés, et qu'il y a aussi beaucoup à apprendre d'autres populations moins étudiées.

Un comportement unique

Les chercheurs souhaitent examiner de plus près les liens sociaux que l'utilisation des algues contribue à créer.

Nous avons observé 30 cas différents, ce qui représente un échantillon limité en matière de statistiques, mais qui démontre qu'il ne s'agit pas d'un phénomène isolé et étrange, mais plutôt d'un élément important de leur vie sociale, et c'est assez solide, dit le scientifique.

Selon Andrew Trites, professeur à l'Institut des océans et des pêches de l'Université de la Colombie-Britannique, ce nombre d'observations est suffisamment élevé pour que l'étude soit significative.

Nous avons étudié les interactions entre les orques et les dauphins, mais jamais celles avec les algues. C'est donc une nouveauté pour moi, et j'étais très enthousiaste, dit Andrew Trites.

Certaines hypothèses sont faites quant à son utilité, mais je pense que c'est un bon point de départ pour attirer l'attention sur ce que je considère comme un comportement tout à fait unique. On ne naît pas avec ce comportement. On l'apprend et, au fil des interactions, il se renforce.

La nageoire caudale d'un épaulard qui sort de l'eau.

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Un épaulard a été aperçu en train de nager à reculons au large des côtes de West Vancouver. Selon la scientifique Anna Hall, il pourrait être en train de dépecer une proie afin de la partager avec les membres de la famille.

Photo : Allison MacGillivary

Une protection essentielle pour préserver une culture unique

Les orques résidentes du Sud de la côte ouest sont classées en trois familles, les groupes J, K et L, chacune possédant son propre dialecte et des cris différents.

Le Centre de recherche sur les baleines a également indiqué que la population avait chuté à 73 individus lors de son recensement du 1er juillet 2024, à la suite de la mort de deux orques mâles adultes.

Michael Weiss a déclaré que cette recherche illustre une fois de plus l'importance de protéger cette population.

Lorsque nous parlons de la conservation de cette population, il ne s'agit pas seulement de préserver 73 animaux. Nous parlons de préserver une culture unique, avec des comportements uniques, que nous ne reverrions jamais si nous les perdions , dit-il.

Avec des informations de La Presse canadienne et de CBC

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