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Des opposants au projet Prince Rupert Gas Transmission ont organisé deux manifestations ce vendredi, l’une à Vancouver et l’autre à Victoria. Ils s’inquiètent des effets du développement du projet sur l’environnement et critiquent le gouvernement de la Colombie-Britannique.
Devant le bureau du ministère de l’Énergie et des Solutions climatiques, à Victoria, une quinzaine de représentants de groupes environnementaux étaient rassemblés, vendredi matin.
Ils croient que le gouvernement de la Colombie-Britannique se prononcera bientôt sur le projet de gazoduc de Prince Rupert Gas Transmission.
Ce projet avait reçu le feu vert environnemental en 2014. Pour aller de l’avant, selon la Loi sur l’évaluation environnementale, il fallait qu'il démarre dans les dix ans après l'octroi du certificat.
Les opposants font valoir qu’au mois de novembre dernier, 10 ans se sont écoulés depuis que le projet a reçu le feu vert environnemental. Ils demandent désormais que le projet soit complètement réévalué.

Pierre Chauvin, chargé du développement à Dogwood, était devant le bureau du ministère de l'Énergie et des Solutions climatiques, à Victoria.
Photo : Radio-Canada
La science sur ce qu’on sait du gaz naturel liquéfié aujourd’hui et il y a dix ans a complètement changé, soutient Pierre Chauvin, chargé du développement à Dogwood.
Comme d’autres, Pierre Chauvin craint que le gouvernement utilise une clause de renouvellement pour ce certificat et que le projet ne soit pas adéquatement réévalué.
Selon lui, on est dans un état de crise où il faut absolument qu'on arrête l’extraction de gaz naturel et de pétrole.
Le projet fait l’objet de critiques, non seulement parce que les opposants s’inquiètent des répercussions environnementales, mais aussi parce qu’ils s’opposent à la place que prend l’un des actionnaires du projet, Blackstone Energy Transition.
C'est un projet qui est financé par une compagnie américaine, lance Molly Henderson, citoyenne qui a manifesté à Vancouver.

« On demande qu'ils nous écoutent » et « qu'ils passent le projet sous un nouveau certificat environnemental moderne », mentionne Molly Henderson, citoyenne inquiète par le projet de gazoduc Prince Rupert Gas Transmission.
Photo : Radio-Canada / Simon Gohier
Le président-directeur général et cofondateur de Blackstone est Stephen Schwartzman, qui était un conseiller économique du président Donald Trump lors de son premier mandat et un donateur du Parti républicain.
Molly Henderson a du mal à comprendre qu'un projet financé par une compagnie américaine puisse aller de l'avant sous le gouvernement de David Eby, qui, face à la guerre commerciale avec les États-Unis, a dit qu'il fallait défendre la Colombie-Britannique.
Pour elle, cette approche nécessite de dire non aux projets drill baby drill (fore, chéri, fore) de Donald Trump. Si nos ministres sont honnêtes. Ils vont dire non, estime-t-elle.
Contacté par Radio-Canada, le gouvernement provincial n'a pas réagi aux arguments des manifestants.
Il dit cependant être en train de vérifier si, avant le 25 novembre 2024, date où le certificat a expiré, le projet avait substantiellement démarré.
Pour faire cette évaluation, la province assure qu’elle recueille des preuves du terrain où est situé le projet, de la documentation disponible et de l’information utile des Premières Nations.
Le gouvernement affirme qu’il enverra un rapport final à ce sujet au printemps.
Des nations autochtones s'y opposent
Le projet Prince Rupert Gas Transmission est celui d’un gazoduc de 900 kilomètres allant de Hudson’s Hope, dans le nord-est de la Colombie-Britannique, à l’île Pearse, dans le nord-ouest de la province.
Près de l’île Pearse se trouve la Première Nation Nisga’a, qui porte le projet Prince Rupert Gas Transmission avec Western LNG, compagnie basée au Texas.
Le projet fait l’objet de critiques de la part de la Première Nation Gitanyow. Ses chefs héréditaires s’inquiètent surtout des répercussions du gazoduc sur la rivière Kispiox. La Première Nation Lax Kw’alaams, située sur la côte pacifique, s’y oppose aussi.
Pierre Chauvin, comme d’autres détracteurs, fait les demandes suivantes pour la réévaluation du projet : On veut que ce soit quelque chose de public [et] transparent, qu’on ait des experts qui témoignent, et [on veut] la consultation des nations autochtones.
Avec les informations de Katie DeRosa et Chloé Dioré de Périgny