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Une vingtaine de nouveaux arrivants dans la région de Moncton au Nouveau-Brunswick font du jardinage afin de mieux s’intégrer. Cette activité, organisée par le Centre d’accueil et d’accompagnement francophone des immigrants du Sud-Est du Nouveau-Brunswick (CAFi), se déroulera au Jardin Symbiose sur le campus de l’Université de Moncton tout l’été.
Des femmes, des hommes et des enfants du Maroc, de l’Algérie, du Cameroun, du Sénégal et d'Haïti ont planté des semences pour le jardin de légumes qui donnera une récolte plus tard cet été.
À raison d’une fois par semaine, ils reviendront prendre soin de leurs cultures jusqu’à l’automne.
Cette activité leur permet de se faire des amis et de mieux comprendre la culture de la collectivité dans laquelle ils habitent depuis peu.
Wahiba Bougeila vient d’Algérie. Elle habite le Nouveau-Brunswick depuis deux ans et est bénévole au CAFi. Elle connaît maintenant mieux le pays et la culture.
J’étais vraiment impressionnée par le courage et la force des Acadiens. L'histoire m'a beaucoup touchée parce que en fait, venant d'un pays qui a été colonisé pendant plusieurs années, c'est quelque chose qui m'a touché, profondément. Et je trouve ça très intéressant de faire connaître l'histoire aux nouveaux arrivants, pour comprendre cette différence.
Réseauter pour se trouver du travail et un logement
Imad Elalami vient du Maroc. Il vit en Acadie depuis 2022 et occupe le poste de travailleur en connexions communautaires au CAFi depuis deux ans déjà.
Il indique que l’activité de jardinage permet aux arrivants de mieux connaître la culture et parfois même de trouver un emploi
Il y a une participante qui a trouvé un poste grâce à un autre participant. Et il y a d'autres personnes qui ont trouvé des logements grâce au réseautage et grâce aux échanges.
Pour Williamide Deuko, du Cameroun, jardiner lui rappelle son pays.
Puis ça ajoute aussi le fait de se familiariser à d'autres nationalités, rencontrer de nouvelles personnes, élargir son réseau social. Le plus important pour l'intégration, c’est d’aller vers les autres. Il ne faut pas rester renfermé à la maison; il faut sortir, chercher, fouiller.

Williamide Deuko participe au jardin communautaire du CAFi à Moncton.
Photo : Radio-Canada / Jimena Vergara
Imad Elalami voit dans l’activité de jardinage organisée par le CAFi une façon symbolique pour les immigrants de prendre racines en sol acadien.
Nos activités sont basées sur le réseautage. C'est un moyen de découvrir la nouvelle communauté. Et je suis fier du CAFi. Avec mon équipe culture-loisirs et avec toute l'équipe du CAFi. Vraiment, on est une famille et je suis fier de travailler avec eux.
D'après le reportage de Jimena Vergara