Quelques dizaines de personnes ont manifesté sur le pont du Centenaire, à Miramichi, au Nouveau-Brunswick, dimanche, pour réclamer le maintien d’au moins un trottoir sur cette infrastructure.

Daniel McGraw, l’un des manifestants, circule sur un trottoir du pont en fauteuil roulant environ trois fois par semaine.

Je comprends que le pont doit être entretenu et réparé, mais cela ne signifie pas que nous devrions perdre un trottoir essentiel, a déclaré M. McGraw.

Daniel McGraw défend les trottoirs du pont du Centenaire.

Photo : Radio-Canada / Victoria Walton

Le ministère des Transports et de l’Infrastructure a annoncé au printemps que les trottoirs des deux côtés du pont ne seraient pas inclus dans les travaux de réfection en raison de contraintes financières. Le ministre Chuck Chiasson l’a répété la semaine dernière à l’Assemblée législative.

Pour la sécurité des piétons

Une autre manifestante, Karen Daley, craint le pire si les piétons continuent de marcher sur le pont sans trottoirs à côté de la circulation automobile.

Ce ne sera qu’une question de temps avant qu’un accident mortel se produise comme cela. Nous n’allons donc pas nous laisser faire, a souligné Mme Daley.

Il faut conserver les trottoirs pour des raisons de sécurité, estime la manifestante Karen Daley.

Photo : Radio-Canada / Victoria Walton

Sans trottoir, il n’y aura qu’une ligne blanche peinte sur l’asphalte pour séparer les piétons et les véhicules, a indiqué la députée progressiste-conservatrice de Miramichi-Est, Michelle Conroy, présente à la manifestation.

Les gens travaillent ou magasinent de l’autre côté du pont. Beaucoup de nos ressources ou produits essentiels sont de l’autre côté et à Douglastown. Des gens vont marcher sur le pont et quelqu’un perdra la vie, craint Mme Conroy.

La députée progressiste-conservatrice de Miramichi-Est, Michelle Conroy, a participé à la manifestation.

Photo : Radio-Canada

Les organisateurs de la manifestation affirment que ce n’est que le début de leurs actions. Ils comptent aussi présenter une pétition au gouvernement.

D’après un reportage de Victoria Walton, de CBC