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La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.
En pleine guerre tarifaire avec les États-Unis, le Nouveau-Brunswick cherche à tirer son épingle du jeu. La province cherche à diversifier ses marchés et à devenir un joueur économique plus important.
Entreprises du Nouveau-Brunswick, venez au Ghana. C’est le message qu'a lancé le président d'un institut ghanéen, Maxwell Acheampong, au dernier jour d'une conférence sur la croissance économique au Canada atlantique, samedi à Dieppe.
Avantages fiscaux, possibilité de communiquer en français et, surtout, la main-d'oeuvre qualifiée sont quelques uns des nombreux avantages que le Nouveau-Brunswick pourrait trouver au Ghana, selon Maxwell Acheampong, président de l'Alternative Dispute Resolution Security & Research Institute.
Il soutient par ailleurs que les entreprises étrangères permettront aux jeunes talents ghanéens de rester au pays, et ainsi éviter une migration qu'il qualifie d'irrégulière.
À cette même conférence, des entrepreneurs africains installés au Nouveau-Brunswick depuis plusieurs années ont pourtant fortement plaidé le contraire. Ils sont en faveur d'une plus grande immigration dans la province.

L'entrepreneur et inventeur Moussa Sinon, fondateur de Tool-Go, samedi à Dieppe.
Photo : Radio-Canada / Frédéric Cammarano
Plus de population, dynamique, beaucoup de jeunes, ça stimule l'économie, déclare l’entrepreneur Moussa Sinon.
On a plus de ressources pour nous défendre. On a plus d'intelligence pour mettre en place des systèmes pour sécuriser et pour défendre nos valeurs aussi, ajoute-t-il.

Hadrien Gayap est ingénieur en informatique et spécialiste en intelligence artificielle.
Photo : Radio-Canada / Frédéric Cammarano
Plus de population veut aussi dire un plus grand bassin de consommateurs, ce qui pourrait inciter les entreprises à se montrer plus créatives, et donc à offrir des produits plus originaux, selon Hadrien Gayap, un ingénieur en informatique et spécialiste de l’intelligence artificielle
Pour qu'on ait plus d'innovation, il faut qu'on ait plus de compétition. Si on n’a pas de compétition, chacun va rester dans ses lauriers et le peu qu'il va faire, il sera content de ça, note-t-il.

Dieu Hack-Polay est professeur d'études organisationnelles au City Institute of Higher Learning.
Photo : Radio-Canada / Frédéric Cammarano
Donc, marchés externes ou croissance interne? Les deux éléments ne sont pas incompatibles, selon le professeur Dieu Hack-Polay, organisateur de la conférence.
Nous attirons des immigrants qui nous aident à accéder à des marchés, dit-il. Je pense que nous ne prenons pas suffisamment de temps pour connaître les immigrants qui arrivent ici et leurs qualités.
Pour en quelque sorte donner l'exemple, il a profité de la conférence pour signer un protocole d'entente afin de favoriser les échanges avec un institut ghanéen.
D’après le reportage de Frédéric Cammarano