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Utiliser des drones pourrait offrir une méthode plus précise de datation des fossiles de dinosaures, selon une étude d’une équipe de l’Université McGill.
Le groupe, mené par l’étudiant en doctorat Alexandre Demers-Potvin, s’est servi de drones pour capturer plus de 1000 images aériennes d’une zone du parc provincial Dinosaur, situé à 220 km à l'est de Calgary.
En assemblant ces images prises en haute résolution, il a pu recréer un modèle en trois dimensions d’un lit d’ossements.
Une des méthodes traditionnelles de datation des fossiles consiste à mesurer leur distance par rapport à une limite entre deux couches rocheuses majeures. La frontière entre ces deux couches sert de repère temporel.
Le modèle 3D de l’équipe a toutefois montré que cette limite rocheuse peut varier de 12 mètres de hauteur sur de courtes distances, ce qui pourrait fausser les estimations d’âge des fossiles.
En prenant un pas de recul et en regardant une vaste zone depuis les airs, cela devient plus facile de déceler de petites différences, a souligné Alexandre Demers-Potvin, auteur principal de l’étude et étudiant en doctorat au Musée Redpath de l’Université McGill à Montréal.

La modélisation en trois dimensions est prometteuse, selon Alexandre Demers-Potvin.
Photo : Alexandre Demers-Potvin et Hans Larsson
La modélisation 3D assistée par drone pourrait être un moyen prometteur de mieux comprendre quels fossiles de dinosaures sont en fait plus anciens que d'autres dans cette partie de l'Alberta selon lui.
Les résultats de l’étude ont été publiés plus tôt cette année dans le journal Palaeontologia Electronica (nouvelle fenêtre) (en anglais seulement).
C'est facilement l'une des études dont je suis le plus fier.
L'importance du contexte spatial
La paléontologue et curatrice au Musée des dinosaures Philip J. Currie dans le nord de l’Alberta, Emily Bamforth, est d’accord que l’étude, à laquelle elle n’est pas affiliée, est importante pour comprendre la datation des fossiles, mais aussi le contexte spatial dans lequel ces ossements sont trouvés.
Dans les deux dernières décennies, la paléontologie s'est éloignée de l’étude de spécimens isolés pour se tourner vers la compréhension des environnements et des écosystèmes plus vastes dans lesquels ces animaux ont vécu et comment ils ont évolué au fil du temps, explique-t-elle.
À cet égard, le contexte stratigraphique dans lequel se trouve un fossile est essentiel, au point où l'endroit où l'on trouve un fossile est devenu aussi important que le fossile lui-même.

La datation traditionnelle utilise les démarcations de couches rocheuses comme repère temporel.
Photo : Alexandre Demers-Potvin
Bien que le parc provincial soit un site très étudié, Alexandre Demers-Potvin espère affiner les connaissances grâce à l’utilisation des drones.
C’est une première étape d’un plus large projet pour couvrir l’intégralité du parc.
D'après les informations de Rukhsar Ali