Language

         

 Publicité par Adpathway

Des défenseurs de la faune demandent un décompte des ours noirs

1 month_ago 12

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Alors que des centaines d’ours continuent d’être abattus chaque année en Colombie-Britannique en raison de conflits avec les humains, des militants demandent une nouvelle estimation de leur population pour mieux comprendre et aider cette espèce.

Nous ne savons tout simplement pas combien nous en avons, a déclaré Helen Davis, biologiste professionnelle agréée à Artemis Wildlife Consultants.

Nous ne savons pas si nous chassons trop d’animaux, si nous en tuons trop en raison des conflits.

Des documents du gouvernement de la Colombie-Britannique datant de 2001 indiquent qu'il y a entre 120 000 et 160 000 ours noirs dans la province et que bien que le nombre d'ours varie d'une année à l'autre et que les habitats à leur disposition diminuent lentement en raison du développement, l'espèce n'est actuellement ni rare, ni menacée, ni en voie de disparition en Colombie-Britannique.

Un ours debout en train de pousser une benne à ordure.

2:08

Un ours de Mission, en Colombie-Britannique, a été filmé en train de faire rouler une benne à ordures dans une rue résidentielle pour tenter de s'y introduire.

Photo : fournie par Damon Daigneault

La biologiste Helen Davis et la Première Nation Kwakiutl souhaitent que les tanières d'ours dans les forêts anciennes soient protégées par une loi provinciale et demandent que la Colombie-Britannique suive l’exemple de l’Ontario et de l’État de Washington en lançant des enquêtes plus modernes pour estimer plus précisément le nombre d’ours noirs.

Ils sont d’avis que l’affirmation selon laquelle l’espèce est abondante pourrait être erronée, si elle est basée sur des données obsolètes.

Les statistiques provinciales montrent que des centaines d’ours noirs sont abattus chaque année, dont plus de 8000 sur une période de 14 ans. Les ours noirs sont également chassés au cours de deux saisons de chasse, ce qui, en moyenne, entraîne la mort de 5000 ours supplémentaires chaque année.

Un autre défi, pour les animaux, est parfois la destruction de leurs tanières dans les arbres par l’exploitation des forêts anciennes.

Les tanières ne sont actuellement protégées que sur l'île Haida Gwaii et dans la forêt pluviale du Grand Ours, de même que par certaines sociétés d'exploitation forestière.

Les scientifiques provinciaux affirment que, bien que l'accent ait été mis par le passé sur les grizzlis, leur nombre et l'interdiction de la chasse aux trophées, la santé des populations d'ours noirs est aussi dans la mire de la province.

Un dernier recensement en 2001

Un ours noir s'attaque à une poubelle.

D’après les experts, les poubelles non sécurisées seraient la cause principale des conflits entre les humains et les ours.

Photo : Associated Press

Tony Hamilton a été l’expert des grands carnivores de la province de 1982 jusqu'à sa retraite en 2018. Il a travaillé sur l'estimation originale largement citée de la population d'ours noirs.

Cela a été fait au moyen d’un classement comparatif de la qualité de l’habitat dans toute la Colombie-Britannique basé sur des estimations de densité d'ours noirs pour 100 ou 1000 km2, dit-il.

Le scientifique affirme qu’il est possible que la population d'ours noirs en Colombie-Britannique soit de seulement 80 000, mais il croit qu'un recensement n’est pas nécessaire pour protéger l’espèce.

Son successeur, Garth Mowat, le spécialiste actuel des grands carnivores de la Colombie-Britannique, est du même avis.

Il affirme que les ressources nécessaires pour réaliser une étude massive et coûteuse de la population des ours noirs en Colombie-Britannique pourraient plutôt servir à gérer des problèmes connus tels que les ours orphelins et les conflits entre humains et ours, tout en protégeant les tanières d'ours et en gérant la chasse à l'ours noir.

Si des militants réclament de meilleures données sur les ours noirs et que d’autres croient qu’il faut tout simplement agir sans attendre, tous s’entendent pour dire que les Britanno-Colombiens doivent collaborer pour éviter d’être la raison pour laquelle des ours doivent être abattus.

Des ours qui ont été habitués à la nourriture des humains peuvent en arriver à essayer de défoncer des portes de garage et à briser des fenêtres pour obtenir leur récompense, raconte Dan Milokay, un des coordonnateurs de WildSafeBC à Maple Ridge.

Selon le Service des agents de conservation de la Colombie-Britannique, 303 ours noirs ont été abattus l’an dernier, et 603 ours, en 2023.

Avec les informations de Chad Pawson

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway