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Des chefs autochtones dénoncent le projet de loi 5 sur les mines

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Des leaders autochtones de l’Ontario demandent le retrait du projet de loi 5, qui permettrait à certaines entreprises minières d’opérer sans respecter les lois environnementales ou municipales. Ils dénoncent un texte perçu comme une menace pour les droits des Premières Nations et les écosystèmes du Nord de la province.

Le président de l’Alliance pour la défense des terres des Premières Nations et ancien chef de la Première Nation de Grassy Narrows, Rudy Turtle, affirme que les communautés n’accepteront jamais que leurs terres soient sacrifiées au nom de l’économie.

Nous ne reculerons pas , a-t-il dit en entrevue. Il faut continuer à protéger notre environnement et veiller à ce que les choses soient bien faites .

Le projet de loi 5, déposé par le gouvernement Ford, propose la création de zones économiques spéciales dans lesquelles certaines entreprises pourraient opérer sans permis ni obligation de respecter les règlements municipaux ou provinciaux.

Le gouvernement soutient qu’il s’agit d’un moyen de réduire les formalités administratives.

Mais pour M. Turtle, cette approche méprise les traités et les droits constitutionnels.

Ils disent que ce sera bénéfique pour les Premières Nations, mais nous n’avons jamais bénéficié des industries qui s’installent chez nous. On finit toujours avec le petit bout du bâton.

Sol Mamakwa, député néo-démocrate de Kiiwetinoong et membre de la Première Nation de Kingfisher Lake, qualifie le projet de très colonial, très oppressif.

Selon lui, le gouvernement confond réconciliation économique et respect des droits.

On ne peut pas faire avancer des projets sans d’abord reconnaître les droits inhérents des Premières Nations, affirme-t-il

Consultation inadéquate

Pour Jason Rasevych, président de l’Anishnawbe Business Professional Association, la loi crée un précédent dangereux.

Elle crée des exemptions pour contourner la protection environnementale et patrimoniale. Ce projet de loi marginalise les droits autochtones au profit des intérêts économiques, assure-t-il.

C’est une tentative claire de contourner le devoir de consulter.

Selon M. Rasevych, cela trahit les principes mêmes de la réconciliation.

Le gouvernement parle de réconciliation économique, mais il n’a même pas intégré le consentement libre, préalable et éclairé à sa législation , dit-il.

Dans une déclaration transmise par courriel à CBC, Hannah Jensen, porte-parole du bureau du premier ministre, affirme que les zones économiques spéciales appuieront les infrastructures essentielles dans les communautés autochtones, comme les routes, l’électricité, les soins de santé et l’éducation.

Les projets accélérés dans le cadre de nos zones économiques spéciales proposées correspondent également aux intérêts communs des Premières Nations, a-t-elle affirmé.

Une dernière audience publique est prévue lundi.

Le député Sol Mamakwa assis dans un parc.

Le député provincial de Kiiwetinoong, Sol Mamakwa, a proposé que le comité parlementaire se rende dans le Nord pour entendre les communautés touchées par le projet de loi 5 — une demande qui a été rejetée. (Photo d’archives)

Photo : CBC / Marc Doucette

Selon le député Sol Mamakwa, le projet de loi pourrait être soumis à une troisième lecture dès la première semaine de juin, avant la pause estivale de l’Assemblée législative.

Avec les informations de CBC.

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