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Des athlètes qui rêvent déjà de neige et des Jeux olympiques

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Alors que le reste du Québec n’en peut plus d’attendre l’arrivée de l’été, ces athlètes olympiques ont déjà la tête en hiver, aux prochains Jeux olympiques d’hiver dans huit mois.

Pour un athlète, la participation à des Jeux olympiques est évidemment l’aboutissement du parcours entrepris bien des années auparavant. Mais même lorsqu’ils sont arrivés à ce niveau, chaque nouvelle participation se prépare généralement longuement.

« Ça commence quatre ans avant. Dès le lendemain des Jeux précédents », dit Valérie Maltais, patineuse de vitesse longue piste, qui a de bonnes chances de participer à ses 5es Jeux en carrière, à Milan, en Italie, au mois de février prochain. « Chaque saison de compétition vient avec ses propres objectifs. Mais derrière tout cela, on ne perd jamais de vue le principal », a expliqué jeudi en entrevue au Devoir l’athlète du Saguenay.

Dans le cas de la patineuse de vitesse courte piste Kim Boutin, la première année du cycle olympique qui s’achève était consacrée à la recherche et au développement tactiques. « C’est comme en Formule 1, il y a plus d’une façon de préparer un dépassement et de gagner maintenant. »

La quadruple médaillée olympique a passé une partie de sa deuxième année en stage dans le cadre de ses études en éducation spécialisée. « Je me suis rendu compte, au fil des ans, que j’avais besoin de prendre des pauses du sport pour ma santé mentale. C’était une occasion aussi de voir si j’étudie dans le bon domaine. Je vais avoir 31 ans après les Jeux, c’est important aussi de penser à ce que je ferai après. »

L’année qui vient de s’achever a servi à tester et à repousser ses limites physiques. « Les entraînements ont été vraiment durs. Je crois que l’une des choses qui sont encore mal comprises à propos de notre sport, c’est comment ça fait mal aux jambes lorsqu’on court », explique l’athlète de Sherbrooke. On reviendra, les prochains mois, à une intensité d’entraînement moins extrême, pour procéder à de derniers rajustements visant à assurer sa qualification aux Jeux, et d’y arriver au sommet de sa forme.

Penser aux juges et à ne pas se blesser

Comme on sait que les juges en patinage artistique n’aiment pas voir et entendre les mêmes choses, les danseurs sur glace Marjorie Lajoie et Zachary Lagha ne se contenteront pas de préparer un tout nouveau programme en vue des Jeux de Milan-Cortina. Ils ont fait exprès, l’année dernière, de compétitionner sur un air populaire de l’ancien groupe Simon and Garfunkel pour pouvoir revenir, en cette année olympique, à la musique qu’ils préfèrent, c’est-à-dire du classique.

Tout ne fonctionne évidemment pas toujours comme prévu. Médaillée de bronze à l’épreuve de saut en ski acrobatique à ses premiers Jeux à Pékin en 2022, la Sherbrookoise de 25 ans Marion Thénault avait décidé de s’engager sur la voie plus risquée, mais potentiellement plus payante, des triples sauts. Il lui a fallu des mois pour se remettre d’une terrible chute survenue à l’entraînement au début de la saison dernière. « Je me suis fait très peur. »

Il y a aussi des exceptions. « Je ne me prépare pas pour les Jeux olympiques des années d’avance. J’ai l’impression que ça viendrait mettre trop de pression sur une seule descente de 22 secondes tous les quatre ans. Je prends une saison à la fois », dit le skieur de bosses le plus décoré de l’Histoire, Mikaël Kingsbury. Il compte, tout au plus, s’assurer de connaître un solide début de saison, puis de lever un peu le pied en janvier, pour arriver à la fois confiant et reposé le mois suivant en Italie.

L’épreuve de « speed dating »

Les Jeux olympiques d’hiver de Milan-Cortina doivent se tenir du 6 au 22 février 2026, et seront suivis par les Jeux paralympiques du 6 au 15 mars. Près de 3500 athlètes de 93 pays y sont attendus.

En prévision, le Comité olympique canadien (COC) a organisé, cette semaine, dans un hôtel à l’aéroport de Montréal, des activités d’information et de préparation à l’intention des athlètes et des accompagnateurs susceptibles d’y représenter le Canada.

L’événement s’est conclu par une longue journée de rencontres en série avec les médias canadiens, les multiples plateformes du diffuseur olympique officiel et d’autres partenaires du mouvement olympique canadien dans ce qui avait des allures de speed dating. Il fallait voir les athlètes passer toutes les 15 minutes d’une petite salle à l’autre pour répondre aux questions des journalistes, se faire maquiller, tourner des vidéos devant des écrans verts et se faire photographier avec une paire de patins autour du cou.

« Ça va. Je ne suis pas encore trop tanné », a dit Éliot Grondin, double médaillé aux Jeux de Pékin en snowboard cross qui approchait de la fin des 24 rencontres qu’on avait prévues pour lui. « On est dans le sport amateur. Contrairement aux sports professionnels, on est toujours contents d’avoir la chance de faire parler de ce qu’on fait. »

Bien que les chances de plusieurs de ces athlètes soient excellentes, la plupart d’entre eux n’ont toujours pas leur qualification en poche. « Ça devrait normalement aller. Il faut seulement faire attention de ne pas se blesser », dit Marion Thénault.

Nouveautés et retour à l’original

Pour d’autres, la qualification est moins acquise. C’est le cas, par exemple, d’Emma Cook-Clarke, de Canmore en Alberta. Déjà fondeuse et adepte de la course extrême en montagne (skyrunning), l’athlète s’est mise, il y a quatre ans, au ski-alpinisme.

Surtout populaire dans les pays alpins d’Europe, la discipline sera pour la première fois aux Jeux. Elle consiste à monter une pente enneigée, avec de larges skis de fond munis de peaux antidérapantes, mais aussi à la course, chaussé de ses lourdes bottes de ski, les planches dans un sac à dos. Puis, aussitôt arrivé en haut, on redescend la pente après avoir enlevé les peaux et solidement fixé ses bottes aux skis. « Il y a une épreuve sprint et une autre à relais mixte. Il faut éviter de perdre trop de temps lors des transitions. Les jambes vous font terriblement mal, le cœur et les poumons veulent vous sortir de la poitrine », explique l’ancienne pompière qui en a pourtant vu d’autres.

Pour ceux, comme le patineur de vitesse courte piste Steven Dubois, qui n’ont connu que les Jeux pandémiques de Pékin, Milan-Cortina serait l’occasion de vivre de « vrais Jeux », avec leur animation dans les rues et la foule dans les gradins. « C’est très impressionnant de courir devant une grosse foule. Moi, j’aime ça, surtout à l’étranger. Ça me motive. De toute façon, dès que la course est commencée, je suis tellement concentré que je n’entends plus rien. Seulement le bruit des lames sur la glace, raconte le triple médaillé à Pékin. J’ai hâte. »

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