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Plusieurs apiculteurs du Nouveau-Brunswick importent des reines des quatre coins de la planète pour améliorer la productivité de la ruche, la résistance aux maladies et le comportement général de la colonie.
C’est le cas de Paul Vautour, un apiculteur à Saint-Philippe, au nord de Moncton. Il est apiculteur depuis plus de 30 ans.
Selon lui, ces importations sont nécessaires. Il explique que le rôle principal des faux-bourdons, les mâles de la ruche, est de féconder la reine. Une fois cette tâche accomplie, ils ne sont plus utiles à la colonie et consomment de la nourriture et du miel sans rien rapporter en retour.
Ils sont seulement là pour accoupler avec une reine vierge, c’est là le travail d’un faux-bourdon, a-t-il expliqué au micro de l’émission La matinale.

Paul Vautour est apiculteur à Saint-Philippe, au nord de Moncton, depuis plus de 30 ans.
Photo : Radio-Canada / Allie Chouinard
Les faux-bourdons sont donc chassés à l'automne par les abeilles femelles, également appelé les abeilles ouvrières. Cette situation fait en sorte qu’il n’y a pas de faux-bourdon au début du printemps pour s'accoupler avec des reines.
Pour s’assurer d’avoir des reines au moment le plus importun pour la reproduction, les apiculteurs commandent des reines provenant d’ailleurs dans le monde.
Ils arrivent par la poste. Moi, mes reines, d’habitude, je les commande de l’Australie, mais il y a eu un pépin avec Air Canada et là mes abeilles sont rendues en Alberta et j’ai reçu les reines de l’apiculteur de l’Alberta. Mais celles de l’Alberta sont des reines qui viennent du Pérou, raconte-t-il.
Paul Vautour ajoute qu’il est très rare que des apiculteurs canadiens achètent des abeilles des États-Unis, car celles-ci ont des maladies et des parasites qui ne sont pas présents au Canada.
Une situation pas toujours facile
Selon Statistique Canada, la production de miel a chuté de 18 % à l’échelle nationale en 2024 par rapport à l’année précédente
Il y a environ 10 000 colonies d’abeilles domestiques enregistrées au Nouveau-Brunswick et elles sont réparties entre 450 apiculteurs. La production totale de miel est de 125 000 kg, selon le gouvernement provincial.
Paul Vautour a perdu une majorité de ses ruches à cause d’un parasite venu des abeilles de l’Asie. Il a désormais 50 ruches alors qu'il y a quelques années, il en avait 280. Il reconnaît que l’apiculture est devenue un secteur difficile avec les années.

Paul Vautour a une cinquantaine de ruches chez lui.
Photo : Radio-Canada / Allie Chouinard
On peut se débrouiller, mais c’est difficile et c’est dispendieux aussi, a-t-il déclaré.
Selon lui, il faut plus de 200 ruches pour qu’un apiculteur puisse vivre de cette industrie. Il se dit toutefois optimiste pour l'avenir de l’apiculture au Nouveau-Brunswick.
Les apiculteurs sont optimistes. On se dit “attendez l’année prochaine”, ça va aller mieux, exprime-t-il.
La météo des dernières semaines a toutefois été avantageuse pour les apiculteurs, car elle était propice à la pousse des fleurs.
Avec les informations de l’émission La matinale