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La saison des semences est désormais terminée et laisse présager de bons rendements. Des agriculteurs manitobains se concentrent maintenant sur la gestion des cultures. Ils espèrent qu'il y ait des pluies douces et restent attentifs à l’apparition de ravageurs ou de maladies.
Alexander Boersch, un agriculteur qui a une ferme à Eli, à 30 kilomètres à l’ouest de Winnipeg, se dit satisfait de la saison des semences qui a été facilitée par l’humidité déjà présente dans les sols.

Alexander Boersch est agriculteur à Elie, où il cultive, entre autres, du blé, du soja, de l'avoine et du lin sur environ 2020 hectares (5000 acres). (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Juliette Straet
On a eu beaucoup de pluie l’été et l’automne derniers. Donc, on avait de bonnes conditions pour semer, dit-il, bien qu’une récente averse ait endommagé ses exploitations. Mais, on est beaucoup mieux que l’année dernière, qui était catastrophique.
Alexander Boersch dit avoir terminé les derniers passages d’herbicides et de binage sur ses 2000 hectares d'exploitation, comprenant du maïs, du blé, de l’avoine, du colza, du soja, des pois, de l’orge et un peu de chanvre.
Marc Hutlet, un producteur de maïs et de soja situé à Dufresne, se dit lui aussi satisfait de la saison des semences.
Comparées à l’année passée, les récoltes sont bonnes et ont beaucoup de potentiel, confie-t-il.
Selon le dernier rapport de la province (nouvelle fenêtre), 99 % des semis sont terminés au Manitoba, un résultat nettement supérieur à la moyenne quinquennale.
Toutefois, Alexander Boersch et Marc Hutlet espèrent qu'il y aura de la pluie pour faire grandir leurs jeunes pousses.
Le pire scénario, c’est qu’il ne pleuve plus du tout.
De la pluie, mais pas trop
Même si la pluie reste cruciale pour la suite de la saison agricole, des précipitations importantes pourraient aussi la mettre en danger.
Avec l’humidité [des sols] et la précipitation [que l’on vient d’avoir], les racines ne sont pas très profondes, explique Alexander Boersch. Souvent, en ce moment, nous avons de très grosses pluies et après de longues périodes de sécheresse.
Nous n’avons plus trop de jolies pluies, douces, où on arrive à accumuler toute l’eau.
Dans son dernier rapport en date du 10 juin dernier (nouvelle fenêtre), Agriculture et Agroalimentaire Canada indique que, même si le plus gros risque de cette année reste la sécheresse au pays, le Manitoba semble être relativement épargné.

Selon Agriculture agroalimentaire Canada, le risque de sécheresse reste globalement modéré, excepté à la frontière avec la Saskatchewan, où il est plus élevé.
Photo : Agriculture agroalimentaire Canada / Rapport national sur les risques agroclimatiques, 10 juin 2025.
La majorité du Manitoba signale des conditions d’humidité du sol d'optimales à excédentaires, indique le rapport.
Surveiller les maladies et les insectes
Alexander Boersch affirme que la menace des puces roses sur le colza est désormais écartée, mais il espère ne pas être touché par les sauterelles ou les criquets.
Les sauterelles, si on reste vraiment sec, ça peut arriver. Pareillement pour les criquets. J’espère que ça va aller, dit-il. Le plus gros risque maintenant, ce sont les maladies.
Alexander Boersch s'inquiète notamment de la rayure verticillienne, une maladie récente qui touche le colza et pour laquelle il n’existe toujours aucun traitement.
Il faut qu’on fasse attention. Je connais des agriculteurs qui ont perdu plus de 25 % de leur rendement à cause de cette maladie, dit-il.