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D’après un article de Laura Parnaby publié dans le Daily Mail le 29 juin 2025
Une série de hauts responsables du système universitaire public de la Caroline du Nord (UNC) ont récemment été congédiés après avoir été secrètement filmés en train d’admettre qu’ils poursuivaient discrètement la mise en œuvre de politiques liées à la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI), malgré leur interdiction par l’administration Trump.
Comme l’explique la journaliste Laura Parnaby, ces révélations proviennent d’une enquête menée par Accuracy in Media, un organisme à but non lucratif se présentant comme un groupe de « militants citoyens luttant contre la corruption ». Ce groupe a eu recours à des caméras cachées pour enregistrer des conversations avec plusieurs employés universitaires de Caroline du Nord.
Le président Donald Trump, dès les premières semaines de son retour à la Maison-Blanche, a entrepris un démantèlement systématique des initiatives DEI dans toutes les institutions bénéficiant de fonds fédéraux. Par décret, il a imposé que les critères d’admission universitaires reposent uniquement sur les résultats académiques, éliminant toute prise en compte de quotas liés à la diversité ou à l’inclusion.
Parmi les personnes visées, Megan Pugh, doyenne des étudiants à l’Université UNC Asheville, a été filmée en train d’affirmer que les administrateurs appliquaient probablement encore les principes DEI, mais « de manière discrète », ajoutant même : « J’adore enfreindre les règles. » Elle a également confié à l’enquêteur sous couverture : « Mon espoir et mon intention, c’est que nous puissions toujours intégrer ce type de valeurs, mais sous une bannière plus large. »
Laura Parnaby indique que Pugh ne travaille désormais plus pour UNC Asheville, ce que le réseau ABC11 a confirmé.
Une autre employée, Janique Sanders, alors directrice adjointe à UNC Charlotte, a elle aussi été filmée. Elle y explique que les postes officiellement liés à la DEI ont été supprimés, mais que le travail se poursuit en coulisses : « Si vous cherchez un poste DEI visible, cela n’arrivera pas. Mais si vous êtes intéressé par un travail plus discret, il y a des opportunités. »
Sanders a déclaré ne pas pouvoir dire ouvertement si ce type de travail continue, mais qu’ils avaient « recalibré, en quelque sorte ». Elle a conclu : « Je suis dévouée à faire en sorte que nos étudiants se sentent aimés et soutenus. Je me fiche de comment vous voulez appeler notre bureau. » Selon Yahoo, elle non plus ne travaille plus à l’université.
Toujours selon Accuracy in Media, d’autres employés de UNC Wilmington auraient également été filmés dans des propos similaires. Asher Persin, coordonnateur du centre LGBTQIA Mohin Scholz, a reconnu que certains employés poursuivaient leurs efforts dans le domaine DEI. De son côté, Ashlee Fleming, coordonnatrice du Upperman African American Cultural Center, a déclaré que les financements liés à la DEI avaient simplement été « réaffectés ».
Ces enregistrements surviennent alors que l’administration Trump a mis en place un dispositif juridique pour surveiller et sanctionner les établissements d’enseignement supérieur qui enfreindraient les nouvelles règles. En mai, le ministère de la Justice a annoncé la création d’une unité spécialisée pour enquêter sur les universités recevant des fonds fédéraux tout en maintenant des politiques DEI. Todd Blanche, procureur adjoint, a déclaré que de telles pratiques pouvaient violer le « False Claims Act », une loi permettant au gouvernement de récupérer des fonds en cas de fraude.
Blanche a notamment affirmé : « Une université qui accepte des fonds fédéraux peut être en violation de cette loi si elle encourage l’antisémitisme, refuse de protéger les étudiants juifs, permet à des hommes d’accéder aux toilettes des femmes, ou contraint des femmes à concourir contre des hommes dans des compétitions sportives. »
Selon cette loi, des citoyens privés peuvent également intenter des poursuites au nom du gouvernement et recevoir une partie des sommes récupérées.
Cette affaire marque une nouvelle étape dans le bras de fer idéologique entre l’administration Trump et les milieux universitaires, souvent perçus par la droite comme les derniers bastions de la « gauche radicale » dans les institutions américaines.