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En Iran, c’est la panique à bord, les mollahs commencent à craindre pour leur peau. Pas seulement des frappes israéliennes. Mais de la colère de la population. Trop longtemps contenue par la terreur et des assassinats pour des broutilles. Comme une tenue vestimentaire jugée incorrecte ou une musique censée offenser le pédo-prophète.
Les ayatollahs qui se croyaient invulnérables ont commis une erreur grossière : sous-estimer le rejet de leur peuple
Soumis à des sanctions internationales sévères, les Iraniens manquent de l’essentiel. Sauf s’ils appartiennent à la caste dominante des religieux et de l’armée. Ceux-là ne manquent de rien et leurs chefs vivent dans l’opulence. Une fois qu’ils se sont servis, ils mettent tous les moyens dont ils disposent au profit du djihad pour exporter la révolution islamique.
Ce régime dictatorial et corrompu qui a muselé toute opposition est schizophrène. Complètement coupé des réalités géopolitiques et militaires. Imbibé de son discours messianique et soûlé de ses imprécations, il défie les USA après Israël, et menace le monde entier, sans réaliser que le rapport de forces lui est d’autant plus défavorable qu’il est miné de l’intérieur.
Ce climat délétère, sur fond de pénuries et de révoltes, fut une aubaine pour le Mossad. Des Juifs iraniens ayant échappé de justesse à la pendaison ou au lynchage ont trouvé refuge en Israël. Ils parlent couramment le farsi, et connaissent les mœurs de leurs ennemis, y compris leurs simagrées coraniques. Ces rescapés sont revenus sous couverture pour établir des contacts avec les opposants les plus déterminés afin de construire des réseaux dormants.
Le vols de documents secrets, les éliminations ciblées de scientifiques et de militaires de haut rang, les destructions de sites sensibles, les cyberattaques qui ont ralenti le programme nucléaire traduisaient le réveil de ces réseaux discrets, noyés dans une population hostile au régime. Où des militaires commencent à se rebiffer à leur tour.
L’armée n’est ni monolithique ni incorruptible. Des officiers rétrogradés pour manque d’assiduité à la mosquée, et d’autres dont les femmes et les filles ont été maltraitées par les pasdaran sont déjà passés dans une opposition active. Voici un peu plus d’un an, le président Ibrahim Raïssi et sa suite ont appris à leurs dépends combien les hélicos sont fragiles.
Enfin il y a deux bombes à retardement, les Kurdes à l’Ouest, et les Baloutches au Sud-Est, deux ethnies sunnites qui n’ont jamais renoncé à leur autonomie et qu’un lourd contentieux oppose à Téhéran. Une reprise des combats affaiblirait d’autant les forces iraniennes.
Au cours des deux dernières années, plus de 20 000 Iraniens ont été emprisonnés après avoir manifesté de manière pacifique. Et un Iranien a été pendu toutes les cinq heures !
Malgré cette répression féroce, les jeunes, qui constituent 60 % de la population, sont déterminés à rejeter cette gérontocratie cléricale qui leur impose des règles de vie moyenâgeuses. Une enquête du ministère de la Culture et de l’Orientation islamique qui a fuité en 2024 déplorait un déclin significatif de l’adhésion de la population aux valeurs religieuses. De quoi rendre les barbus encore plus enragés, comme s’il s’agissait d’apostasie ou d’athéisme, alors que leurs concitoyens, plus déistes qu’agnostiques, aspirent à la liberté de conscience et à une pratique moins rigide de la religion.
Depuis le 27 septembre 2024, au péril de leur vie, des opposants arrachent et déchirent les affiches à la gloire de Hassan Nasrallah, érigé en martyr par le Guide suprême. Et lorsque l’Iran a lancé le 1er octobre 200 missiles sur des civils israéliens, des opposants à la dictature se sont désolidarisés du régime criminel et corrompu des ayatollahs, en le criant très fort dans la rue, et auprès des reporters étrangers.
Aujourd’hui, le verrouillage de l’info est total. « À partir de maintenant, plus rien ne sera publié, à l’exception des éloges du régime » a déclaré Issa Zarepour, le Thierry Breton de Téhéran. Cette mesure s’applique à tous les médias internationaux qui ont des correspondants sur place. Rapporter ce qu’ils voient ou entendent sera considéré comme de l’espionnage en faveur d’Israël, et passible de la peine de mort. Comme si le Mossad avait besoin de ces sources journalistiques pour être informé des moindres faits et gestes de ses ennemis.
Malgré le poids de la désinformation et de la répression, une opposition organisée attend que le régime soit assez affaibli pour le renverser. Comme un fruit pourri tombe de l’arbre.
Depuis les frappes déclenchées par Israël le 13 juin, des dépêches diplomatiques cryptées auxquelles les mollahs ne peuvent s’opposer, sauf à rompre les relations avec toutes les missions consulaires, concordent pour décrire un chaos politique qui ne cesse de s’accroître.
Off the record, un partie du personnel diplomatique, y compris français encouragé par le dernier revirement de Macronescu, se félicite que Israël « fasse le sale boulot pour tout le monde ». À sa manière, Israël se positionne en défenseur du monde libre et ouvre la voie à la libération du peuple iranien, ainsi qu’à une perspective de paix dans la région lorsque les nuisibles auront été éliminés.
Après les proxys du Hamas, du Hezbollah et des Houthis du Yémen, c’est au tour du donneur d’ordres iranien de payer le prix fort pour le 7 octobre 2023. Et accessoirement, pour les entraves à la circulation maritime en mer Rouge et pour les attentats en Europe.
Le feu couvait sous la cendre depuis longtemps. De temps à autre, une braise rougeoyait lors de manifestations vite dispersées. Mais depuis deux ans, les choses ont changé. Les mouvements de protestation prennent une ampleur nationale.
Dans les rues de Téhéran, Chiraz, Yazd et Ispahan, grandes villes où circulent des étrangers, témoins involontaires, des milliers de femmes défient le régime. Malgré les violences constantes des gardiens de la révolution. Mais se rendre visibles est pour ces femmes une façon d’exister et de revendiquer leur liberté en tant qu’êtres humains.
Sortir dévoilées n’est pas un épiphénomène. N’en déplaise aux pseudo-experts de nos télés francarabiennes. C’est une façon de rappeler les tortures et l’assassinat de Mahsa Jîna Amini, le 16 septembre 2022 à Téhéran dans un local de la police religieuse. Un événement qui, loin de terroriser ses sœurs, leur a donné le courage de s’exprimer à leur tour. La force du désespoir l’emporte sur la peur quand on n’a plus rien à perdre.
En 2023, le mouvement « Femmes, Vie, Liberté » kurde au départ, s’est développé en Iran en dépit des périls. Prison pour celles qui ont une famille assez riche pour soudoyer les nervis. Pour les autres, viols collectifs, coups très durs jusqu’à les défigurer et leur briser les os, féminicides qualifiés de « disparitions volontaires ».
Dans les familles, cela suscite des affrontements entre les anciens, lobotomisés par la religion et résignés par fatalisme oriental, et les plus jeunes qui aspirent à vivre comme en Occident. Mais le mouvement n’est pas « féministe » au sens qu’en donnent nos Marie-Chantal gauche caviar.
Des hommes aussi prennent parti contre le tchador et l’accoutrement médiéval que les religieux veulent continuer à imposer à leurs compagnes… À comparer avec l’attitude lâche et méprisable de nos zélites qui parlent de « foulard » et affirment : « On ne peut rien faire, c’est dans leur culture ».
Bien évidemment en Iran, ce n’est pas une affaire de mode. Attaquer les symboles de la coercition est une remise en question de toute la dictature islamique. Par des gens qui veulent vivre autrement.
Dans l’espace public, tandis que des femmes refusent le voile ou le portent a minima, des jeunes hommes tatoués se promènent vêtus de débardeurs et de shorts, ce qui est formellement interdit. Dans les appartements, on boit de l’alcool, on écoute de l’électro, du rap, du rock et du métal, alors que ces musiques sont passibles de la peine de mort. Seul le chant des muezzin est doux aux oreilles du chamelier pédophile de La Mecque.
Depuis août 2024, des grèves dures ont été menées par des infirmières qui ne veulent plus porter le voile, des policiers qui refusent de sanctionner les infractions vestimentaires et capillaires, et des ouvriers qui n’acceptent plus de bosser gratuitement pour des religieux qui violent leurs filles. Une convergence des luttes dans un contexte pré-insurrectionnel.
Reste à savoir si les Occidentaux oseront aller jusqu’au bout en soutenant Israël, puisque les dirigeants arabes ne sont guère motivés à aider les Perses, 1200 ans de bisbilles, ça laisse de traces… Comment les Iraniens pourront-ils se débarrasser des ayatollahs ? Dans une confusion généralisée qui peut durer jusqu’à l’effondrement ? Ou l’armée prendra-t-elle le parti du peuple pour chapeauter un État laïc ?
Christian Navis