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Demi-finales du Reine Elisabeth : Mozart reprend des couleurs, Schumann joue au Janus

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Salle comble et large présence de jeunes pour ce mercredi après-midi, ouvert, comme, chaque jour, par deux concertos de Mozart, en compagnie de l'Orchestre Royal de Chambre de Wallonie et Vahan Mardirossian. Au premier tour, nous avions été sous le charme du Néerlandais Nikola Meeuwsen, 23 ans, nous avons retrouvé dans le concerto n°9 en mi bémol majeur, K. 271 de Mozart son jeu franc et allant, sa clarté de son et sa fine sensibilité. Le climat de son Mozart est pourtant du côté de Beethoven et il faudra attendre la cadence pour que la douceur s'invite, dans un ralenti évanescent. Un processus que l'on retrouvera dans l'andantino, auquel on préférera rondeau jubilatoire (en dépit de quelques signes de nervosité), au tendre menuet central et à la coda supersonique et assumée.

Le Russe Sergey Tanin – qui aura 30 ans le 26 mai – a choisi le Concerto n°18 de Mozart, dont la riche distribution orchestrale se révèle en phase avec le talent du demi-finaliste, son évidente maturité, son excellent contact avec le chef et l'orchestre, tout un ensemble de conditions qui invitèrent Mozart au centre du débat, avec, notamment, un andante ample et chantant, tout imprégné du climat de ces Nozze, alors si proches, et un final grisant d'énergie, d'élan, et de pur plaisir sonore.

Deux récitals jumeaux, deux mondes

Le premier des récitals s'ouvre avec le Coréen Jinhyung Park, 29 ans. Dans les deux études d'Ana Sokolovic, il parvient – fait rare jusqu'ici – à dégager une dramaturgie prenante (la partition y invite explicitement), par le chant, dans les brumes de Magla, par l'autorité rythmique, dans Igra. La suite du programme tiendra dans la Fantaisie n°17 de Schumann, une œuvre qui requiert le chant, la couleur, la puissance, la virtuosité et, par-dessus tout, cette poésie qui raconte, agit, transforme. Jinhyung Park a tout cela, mais avec des sonorités parfois pointues et même noires, et jamais de recours au gros son, le mouvement final est une merveille, dépouillé, sensible, tendu.

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Le piano du Coréen Changyong Shin, 31 ans, est plus souriant et la 27e sonate de Scarlatti avec laquelle il ouvre son récital ne sera pas qu'une parenthèse enchantée. On retrouvera la même approche chatoyante dans les études de Sokolovic, et les assauts d'Igra prendront ici les allures d'un feu d'artifice. Schumann encore, dans son Humoresque op.20, à l'opposé de la Fantaisie avec sa succession de tableaux de caractère, dans lesquels Shin donne libre cours à son inspiration, porté par les sonorités sublimes et des moyens illimités.

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