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Demi-finale du Reine Elisabeth, un seul concerto de Mozart

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Le candidat espagnol Miguel Iglesias Lista s'étant retiré du concours pour des raisons de santé, c'est le Français Arthur Hinnewinkel, 25 ans, artiste en résidence à la Chapelle, qui ouvre la soirée. Le concerto n°17 K. 453 de Mozart débute dans un climat serein et solaire, attestant chez le pianiste un mélange d'autorité et de spontanéité, des sonorités riches et lumineuses et un jeu finement articulé. En même temps que le chant s'élève, le climat se révèle plus dramatique au cours de l'Andante, teinté d'une tendre mélancolie, que le musicien traduit avec ferveur et goût – simplicité –, avant le finale, Allegretto, pris dans un tempo vif mais nullement précipité, où se déploient des trésors d'imagination et de savoir-faire. Toujours dans l'évidence. Public en joie !

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Il fit partie des fortes personnalités repérées lors du premier tour, son programme de récital nourrira sa légende. Dans la première des études d'Ana Sokolovitch – Magla (Brumes) –, le Japonais Masaya Kamei, 23 ans, surprend déjà par l'ampleur et la variété de ses sonorités, mais c'est surtout dans Igra, qu'il se démarque, faisant entendre clairement, au sein du fracas général, les citations fragmentaires dont le mouvement est malicieusement émaillé. Révélation, ensuite, de la magnifique Sonate d'un Alban Berg de 23 ans (lui aussi), donnée dans une fièvre romantique poignante, et une étonnante lisibilité, attestant chez Kamei, un art de défendre des partitions complexes et peu connues. Avec lui, Haïku de Hosokawa est exactement ce qu'il annonce, court et bon, fulgurant, poétique, en suspens. Et en route pour la Réminiscence de Norma de Liszt, annonciatrice d'un déferlement des décibels. Il y eut beaucoup de bruit, en effet, les accalmies furent rares (et délicieuses), et même pas de Casta Diva. Pourquoi ce choix ?

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Plus sobre que son compatriote, y compris du côté des sonorités, Mataru Hisasue, 30 ans, entame les études de Sokolovic par Igra, le mouvement rapide, balancé avec un bel entrain, et enchaîne avec Magla, plus impressionniste que réellement poétique. Les 3 Burlesques de Bartók laissent ensuite entendre le meilleur de ce musicien, bénéficiant de la vivacité, de l'esprit et de ce sens de la construction que l'on retrouve dans la Sonate op. 57 de Beethoven – l'Appassionata – ici modèle de classicisme et de clarté. Peu de pédale, pas d'effets spéciaux, une "diction" élégante et une mise en valeur fidèle de l'écriture géniale – ici concise et assez "ramassée" – du compositeur. Voilà qui se défend.

Concours Reine Elisabeth: et cette année, c'est le piano !

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