Language

         

 Publicité par Adpathway

Délit d’entrave à l’euthanasie : et la fraternité, enfin ?

1 month_ago 12

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Vues: 2

Il y a des fous furieux tellement désireux de voir l’euthanasie votée qu’ils sont déjà allés au-delà : ils militent maintenant pour qu’il y ait un délit d’entrave à l’euthanasie. Qui a été voté à l’Assemblée nationale samedi.

Un délit d’entrave à l’euthanasie, et puis quoi encore ? Déjà on connaissait le délit d’entrave à l’IVG. Celui qui interdit de tendre la main à une femme enceinte, qui n’attend que cela pour garder son bébé. Et qui sans ce geste ne le garde pas.

Dans les deux cas, le législateur, le politicien semblent se donner pour tâche de supprimer les citoyens français, de les faire mourir, de les orienter vers la mort, alors que leur rôle est de les protéger, alors que leur rôle devrait être de les conserver, et même de les faire croître, en tout cas de les orienter vers la vie.

Pour utiliser la maxime d’universalisation de Kant, que feront tous ces bourreaux, quand tout le monde sera mort ?… Quand ils n’auront plus personne à administrer, à légiférer, à gouverner ? C’est cela leur but, mener tout le monde à la mort ? Vider la France. La vider d’abord de ses plus faibles, de ceux qui ont le plus besoin de la société, et après ils verront à qui s’attaquer ?

Ils sont pour un monde vide ? Ce sont des apprentis sorciers, qui jouent avec notre existence. Et avec notre liberté. Car où est la liberté quand la personne est en situation d’extrême vulnérabilité et de dépendance ?

Le délit d’entrave, c’est aussi refuser d’aider les autres. Elle est où, la fraternité de notre devise liberté, égalité, fraternité ? Elle est où, la solidarité, qu’on invoque à tout bout de champ ? Et la citoyenneté dont ils se gargarisent, elle est où ? La citoyenneté implique de se soucier des autres, sans ce souci il n’y a pas de citoyenneté.

Et le devoir d’assistance à personne en danger, qu’en fait-on ? On va apprendre aux gens l’indifférence. On va leur apprendre à se moquer de leur prochain, alors que nous sommes déjà complètement déshumanisés et en route vers une guerre générale de tous contre tous.

Le monde que nous promet l’euthanasie et son délit d’entrave, le monde qu’elle promeut, qu’elle appelle de ses vœux, c’est un monde froid, un monde déjà mort, sans humanité. Un monde où chacun se sentira coupable d’exister.

Alors que le sanglot de l’homme ou de la femme qui souffre devrait nous toucher au plus profond. Alors que, disons-le, la personne qui souffre n’attend qu’une seule chose pour changer d’idée et ne pas se suicider : c’est qu’on lui tende la main.

Et on va le lui refuser, par peur d’une sanction. Etre sanctionné parce qu’on tend la main à quelqu’un qui souffre, sanctionner la compassion, l’amitié, en voilà une idée, qui n’a pu germer que dans un cerveau malade.

Le délit d’entrave, ce sera deux ans de prison et 30 000 euros d’amende ! On n’a jamais jusqu’à maintenant trouvé mieux pour désunir un pays, désunir des familles, des amis. Pour déconstruire une civilisation.

Et dans ce monde déshumanisé, il sera tellement facile d’obtenir que quelqu’un dise oui à l’euthanasie. Tellement facile ensuite d’élargir l’euthanasie à tout le monde. De tuer des malades jeunes, des enfants. De tuer des vieux ayant encore de l’espoir mais inquiets d’être seuls.

Tellement facile, comme récemment en Belgique pour deux soignants, une piqûre ayant été sous dosée et le médecin ayant quitté la pièce, de finir quelqu’un avec un oreiller, pour obéir au cahier des charges.

Ou, concernant les dérives de l’IVG, d’abandonner sur le carrelage un bébé né vivant malgré tout, dans un courant d’air glacial, sans soins, sans aucune compassion, jusqu’à ce qu’il meure tout seul. Cela arrive régulièrement mais personne n’en parle. Alors qu’on protège avec obstination les bébés animaux, eux.

Ce sont ces dérives qui sont inquiétantes. Et il y en aura certainement. Il y aura des gens euthanasiés alors qu’ils ne le voulaient pas et vice versa. Est-ce qu’on joue avec la vie et avec la mort ?

Il y aura une réponse d’euthanasie bien plus rapide que celle de soins adaptés.

Nos anciens étaient des sages, eux auxquels il semblait normal de vivre jusqu’au bout de leur vie, et enviable de mourir entourés de leur famille, dans la paix, sans regret. Et sans laisser de doute après eux.

On va arriver à une telle indifférence envers la mort qu’on verra peut-être, comme déjà en Suisse, des affiches promouvant le suicide assisté, entre deux affiches sur le blanc qui lave plus blanc ou les bienfaits du quinoa.

On en arrivera à choisir de vivre, quand on refusera l’euthanasie.  Demain, avec cette loi, chacun sera amené à être obligé de choisir de vivre ou de mourir. Il faudra soutenir que sa vie, même sur un lit d’hôpital, vaut encore la peine d’être vécue. Sans se sentir coupable d’avoir envie de vivre. Chacun devra rendre des comptes d’être toujours en vie. Les malades ont-ils besoin de ce challenge en plus de tout le reste ? Les bien vivants ont-ils besoin de choisir de vivre ?

Ce n’est pas un progrès, c’est une régression. Mais c’est aussi, ne nous leurrons pas, une codification de ce qui existe malheureusement déjà. Une vieille amie est décédée. Par un pur hasard son médecin est aussi le mien et j’avais rendez-vous ce jour-là. Naturellement j’ai dit combien j’étais triste. Réponse du médecin : « On ne l’a pas piquée. » Comment ça, « pas piquée » ? Cela veut dire que parfois on pique les gens ?

Oui depuis des années j’en suis convaincue on pique déjà les vieux, car au bout de trois mois d’hôpital ils coûtent cher. Ou on augmente la dose de morphine, sachant bien où cela va mener. Ou tout bêtement on cesse de les alimenter, ni vu ni connu.

Donc cette loi avec son cortège d’horreurs, comme les gens en état de faiblesse qui vont se résigner et tendre le bras pour la piqûre, les handicapés et les gens atteints de syndromes pénibles auxquels personne ne dira « tu as du prix à mes yeux », cette loi va cesser les pratiques douteuses mortifères non encadrées. Voilà où nous en sommes arrivés dans la décadence.

Si au moins on développait les soins palliatifs pour qu’ils cessent d’être l’antichambre acceptée de la mort…

En tout cas un conseil à ceux qui ne veulent pas être euthanasiés : remplissez vos directives anticipées et faites savoir que vous ne voulez pas qu’on vous achève.

Quand Hitler lance en 1939 son action pour achever les grands malades, il explique que ceux-ci coûtent trop cher. Quand Macron lance sa loi sur l’euthanasie en 2025, le thinktank Fondapol explique la même chose. Et si l’augmentation des demandes d’euthanasie correspondait au désespoir devant la culture de mort ?

Sophie Durand

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway