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La délégation de pouvoir Cameroun divise profondément deux géants intellectuels ! Valentine Ngapout, analyste politique, décortique l’affrontement entre Vincent Sosthène Fouda et Éric Mathias Owona Nguini sur la délégation de signature accordée par le Président Biya à Ngoh Ngoh. Cette controverse resurgi avec le remplacement d’Issa Tchiroma Bakary par Mounouna Foutsou le 27 juin 2025 via simple communiqué. Deux visions irréconciliables de l’État ! Un débat qui révèle les fractures constitutionnelles camerounaises.
► Fouda dénonce une « usurpation de pouvoir«
Vincent Sosthène Fouda, formé à l’IEP de Grenoble et à l’ESJ de Lille, soutient que la fonction présidentielle demeure personnelle et non-délégable. L’universitaire invoque les articles 5(1) et 9(1) de la Constitution qui stipulent qu’uniquement un organe constitutionnellement désigné peut assurer l’intérim présidentiel.
« Le Secrétaire Général de la Présidence, bien qu’autorisé à signer des actes administratifs par délégation, ne peut exercer les fonctions présidentielles », affirme catégoriquement Fouda. Cette position traduit sa vision de l’intellectuel comme contre-pouvoir républicain vigilant.
Fouda dénonce une « présidence par procuration » exercée par des collaborateurs non-élus. Il appelle à une refondation institutionnelle et une véritable séparation des pouvoirs pour éviter cette dérive constitutionnelle dangereuse.
→ Owona Nguini défend une pratique historique
Éric Mathias Owona Nguini, diplômé de l’IEP de Bordeaux, contre-attaque en défendant cette délégation comme pratique administrative légale et historique. L’intellectuel rappelle que cette tradition remonte à l’ère du Président Ahmadou Ahidjo.
« Cette délégation assure la continuité de l’État et évite les blocages administratifs », explique Owona Nguini. Il distingue rigoureusement délégation de signature et délégation de pouvoir, soulignant que le Président conserve l’exclusivité de sa fonction souveraine.
Selon lui, les critiques proviennent d’une lecture idéologique visant à délégitimer le gouvernement actuel. Il privilégie une approche pragmatique préservant la cohésion nationale face aux excès idéologiques.
Cette confrontation illustre deux conceptions opposées : Fouda incarne l’intellectuel-gardien défendant la rupture nécessaire, tandis qu’Owona Nguini représente l’analyste-médiateur privilégiant la stabilité institutionnelle.
Le débat révèle les tensions fondamentales entre légalité constitutionnelle, pratiques administratives et enjeux de gouvernance contemporains au Cameroun.
Cette analyse de Valentine Ngapout éclaire parfaitement les dynamiques institutionnelles actuelles et invite chaque citoyen à se positionner sur ces questions cruciales.
Quelle vision de l’État et de la délégation présidentielle vous semble la plus légitime ?