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Défaite contre la Norvège au premier soir de l'Euro: le court-circuit d'une Suisse électrique

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Publié le 02 juillet 2025 à 23:08. 3 min. de lecture

Il existe, en sport, une notion aussi puissante qu'impalpable appelée «la zone». Quand on s'y trouve, tout nous réussit. L'athlète ne réfléchit pas et le geste tombe toujours juste - c'est une sensation incroyable à vivre. Le spectateur, lui, s'étonne alors que les choses ont l'air faciles. Rien ne semble pouvoir altérer cet état de grâce. Il est pourtant d'une fragilité absolue.

La zone, la Nati y a flotté durant toute la première mi-temps de son match contre la Norvège, mercredi au Parc Saint-Jacques de Bâle, en ouverture de son Euro à domicile. A la pause, elle menait 1-0 grâce à un but rageur de la valeureuse Nadine Riesen, contre une formation qui l'avait battue deux fois ces derniers mois. Pour tout dire, elle la dominait sans partage, déployant un jeu comme on ne le lui connaissait pas. Et puis peu après le retour des vestiaires, tout s'est écroulé en quatre minutes. Une tête de la Ballon d'or 2018 Ada Hegerberg à la réception d'un corner, seule situation où les Scandinaves semblaient alors pouvoir se montrer dangereuses. Un but contre son camp malheureux de Julia Stierli. Les protégées de Pia Sundhage avaient à peine digéré l'égalisation qu'elles étaient menées. Court-circuit d'une Suisse électrique. La zone s'était évaporée en un nuage de regrets.

Fausse joie, vraie frustration

Les 34 063 spectateurs du Parc Saint-Jacques s'en sont vite rendu compte. Soudain, la circulation du ballon n'était plus aussi fluide, les transitions pêchaient, les appels se raréfiaient. Ils ont tout de même voulu croire que la Nati allait pouvoir s'en sortir quand, autour de la 70e minute de jeu, un penalty a été accordé à la Norvège et qu'Ada Hegerberg l'a raté, puis qu'un penalty a été accordé de l'autre côté du terrain. La capitaine Lia Wälti, excellente dans l'entre-jeu pour son retour à la compétition, était prête à tirer quand la VAR a prononcé son cruel verdict: il y avait hors-jeu au départ de l'action. Fausse joie. Vraie frustration. La zone se rit bien des malheureuses qu'elle expulse.

Notre suivi en continu: En direct, Euro 2025 – La Suisse séduit mais perd contre la Norvège (1-2) en ouverture de son Euro

A la fin de la première mi-temps, les supporters suisses rêvaient éveillés de la promesse d'une victoire contre l'équipe la plus cotée du groupe A, et donc d'un chemin tout tracé vers sa première place. Alors que la rencontre se prolongeait en vaillantes velléités d'un retour au score, ils se réveillaient petit à petit avec la réalité: dimanche contre l'Islande à Berne, puis jeudi prochain contre la Finlande à Genève, il faudra retourner au charbon pour accrocher une qualification pour les quarts de finale.

Comme on chasse un trésor

Etait-il trop présomptueux de penser qu'il en irait plus facilement? Sans doute. Mais le début de ce Championnat d'Europe en Suisse appelait à l'enthousiasme. Mercredi, une foule joyeuse, colorée, comme seule les grands matchs de football savent en véhiculer s'est formée à Bâle. D'abord, dans l'après-midi, dans les sites emblématiques de la ville. Puis autour du Parc Saint-Jacques, que l'équipe nationale féminine investissait pour la toute première fois. Là, on ne pouvait qu'être frappé de l'évidence: pour un événement de cette ampleur tout du moins, il n'y a plus de football masculin ou féminin, rien que du football tout court, qui réunit les gens et fait vibrer les passions.

L'engouement populaire, on pouvait s'en douter mais on en a désormais la confirmation, est bien présent. Il s'est aussi emparé de Thoune en amont du match remporté un peu plus tôt dans la journée par la Finlande contre l'Islande (1-0). Il aurait été encore démultiplié par une victoire de la Suisse qui s'est finalement refusée à elle.

Lire aussi: Euro 2025 – Pour les libérer de la pression, Pia Sundhage raconte des histoires à ses joueuses

Il faudra se contenter, jusqu'à la prochaine rencontre, d'une belle prestation. La formation patiemment construite par la sélectionneuse Pia Sundhage a enfin pris forme, et tous les messages que la Suédoise martelait depuis des mois ont trouvé écho sur le terrain. La Nati a pressé sans relâche, et puis elle a récupéré des ballons haut, elle a posé le pied sur le ballon, elle a utilisé la largeur du terrain. Pendant 45 minutes, tout du moins. Après? Plus compliqué. Mais on peut compter sur son staff pour repasser en boucle les images de cette première mi-temps presque parfaite aux joueuses, qui sauront peut-être y lire un plan pour retrouver la zone comme on chasse un trésor.

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