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Débordements en marge de la victoire du PSG : après les violences, de premières comparutions attendues à Paris ce lundi

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Le tribunal judiciaire de Paris absorbe le flux d’affaires liées aux débordements en marge des scènes de liesse de ce week-end, dans la capitale, pour la victoire du PSG. De premières audiences de comparutions immédiates doivent débuter à la mi-journée.

Près de deux jours après les premiers débordements survenus dans la capitale en marge de la victoire du PSG lors de la finale de la Ligue des champions, le bilan judiciaire ne cesse de s’élever. Au total, indique au Figaro le parquet de Paris, ce sont 202 gardes à vue d’individus majeurs qui étaient en cours dimanche. D’après le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, leur chiffre s’élève à 323 lorsque sont comptées les interpellations survenues dans les départements de la petite couronne - les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne, où plus de 5000 policiers et gendarmes étaient mobilisés pendant le week-end.

À Paris, selon le ministère public, 104 des 204 gardes à vue ont été prolongées dimanche soir, et peuvent donc encore s’étendre 24 heures, soit jusqu’à mardi. 51 personnes ont vu leur procédure faire l’objet de classement sans suite, les infractions ne pouvant être suffisamment caractérisées pour la quasi-intégralité d’entre elles. Pour deux individus, la procédure judiciaire se poursuit en enquête préliminaire.

Pour le reste, 16 de ces gardes à vue ont donné lieu à des convocations des mis en cause devant un délégué du procureur de la République, aux fins de versement d’une contribution citoyenne. Il s’agit d’une mesure alternative aux poursuites pénales, qui consiste en une contribution financière dont le montant, ne pouvant excéder 3000 euros, est fixé par le procureur en fonction de la gravité des faits. Dans le cas présent, il est reproché à ces individus d’avoir détenu des engins pyrotechniques en marge des scènes de liesse parisiennes, dans la nuit de samedi soir. 16 autres gardés à vue se verront notifier une ordonnance pénale, notamment pour des faits d’outrage à personne dépositaire de l’autorité publique, de rébellion et de port d’arme de catégorie D, indique le parquet. Cette procédure pénale permet de juger le mis en cause de façon simplifiée, plus rapidement et sans procès.

Tirs de mortier

Enfin, toujours en lien avec les interpellations de samedi soir, 13 personnes seront conduites au tribunal en vue de leur déferrement ce lundi. Selon le parquet de Paris, la plupart seront présentées à un délégué du procureur. En parallèle, les comparutions immédiates de trois de ces 13 individus se dérouleront à partir de 13h30 au tribunal judiciaire de Paris (17e arrondissement). Il est reproché à ces mis en cause des tirs de mortier en direction des forces de l’ordre, lors des célébrations de la victoire du PSG.

Dans une rue de Paris proche des Champs-Élysées, où se déroulait dimanche 1er juin la grande parade de la victoire du PSG. ROMAIN PERROCHEAU / AFP

Un nombre conséquent de mineurs est aussi visé par des mesures de garde à vue et des poursuites judiciaires, qui s’étendent à d’autres parquets que celui de Paris. Concernant ceux qui résident dans la capitale, 14 mineurs ont été placés en garde à vue «pour détention sans motif légitime et interdit par arrêté de substance ou produit incendiaire permettant une destruction ou dégradation de bien, port d’arme de catégorie D et vol aggravé (principalement au magasin foot Locker)», note le parquet de Paris. Deux gardes à vue ont été prolongées dimanche soir. Deux mineurs ont vu leur affaire classée sans suite au motif qu’aucune infraction n’était suffisamment caractérisée. Six ont été déférés dimanche devant un délégué du procureur pour des mesures de réparation, et trois s’apprêtent à l’être ce lundi. Enfin, un mineur a été déféré devant le ministère public, qui l’a convoqué devant le juge des enfants pour le port d’un opinel 13.

Dans le Val-de-Marne, les violences ont donné lieu à une quinzaine de gardes à vue de mineurs pour des faits commis dans le département ou à Paris, indique le parquet de Créteil au Figaro. Pour rappel, lorsque les suspects sont mineurs, le parquet compétent est celui de leur lieu de domiciliation, quel que soit le lieu des faits. Un stage de citoyenneté pour un outrage, deux contraventions de 5e classe pour «mise en œuvre par personne non agréée d’artifice de divertissement» et une convocation devant le juge des enfants pour des dégradations par incendie ont notamment été prononcés. Neuf gardes à vue de mineurs ont été prolongées dimanche, notamment pour des vols aggravés et des violences avec arme sur personnes dépositaires de l’autorité publique, précise le ministère public.

Dans le Val-d’Oise, cinq mineurs ont été placés en garde à vue pour des faits en lien avec le match, indique le parquet de Pontoise. Une seule, qui a été prolongée, concernait un fait commis à Paris, en l’occurrence le pillage du magasin Foot Locker sur les Champs-Élysées. Les quatre autres gardes à vue n’ayant pas été prolongées ont donné lieu à deux classements sans suite pour infraction insuffisamment caractérisée et deux convocations devant le juge des enfants, détaille le parquet. Des gardes à vue de mineurs ont également eu lieu dans le ressort du parquet de Bobigny.

Ce lundi, Laurent Nunez a également annoncé l’interpellation de 79 nouveaux individus dans la nuit passée, dans l’agglomération parisienne - Paris et la petite couronne -, alors que les célébrations se poursuivaient au cœur de la capitale ce dimanche avec une grande parade sur les Champs-Élysées, qui a rassemblé plus de 100.000 personnes, et des festivités du Parc des Princes où les joueurs ont présenté le trophée de la victoire. D’après le préfet de police de Paris au micro de RTL, ces individus «qui n’étaient pas vraiment des supporters» du PSG se sont notamment saisis de barrières et ont bloqué le périphérique pendant une quinzaine de minutes, vers 1h du matin. Les forces de l’ordre parisiennes ont aussi constaté que d’autres groupes sont ensuite revenus, à cette même heure, sur les Champs-Élysées pour tirer des mortiers et dégrader des commerces. Le calme est revenu dans la capitale autour de 3h30 du matin.

Ce week-end, les débordements et violences ont été tels qu’ils ont même conduit à la mort d’un jeune homme de 23 ans, à proximité de la station La Motte-Picquet - Grenelle, dans le 7e arrondissement. Celui-ci circulait en scooter, quand il a été mortellement percuté par une voiture conduite par un homme de 20 ans, arrêté sur les lieux peu après les faits et placé en garde à vue. En parallèle, au moins 18 membres des forces de l’ordre ont été blessés lors des débordements dans la capitale, ainsi que sept sapeurs-pompiers.

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