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Si les Oilers d’Edmonton comptent des partisans en Alberta, ils en ont aussi à l'autre bout du monde. De Paris à Sydney, des passionnés de hockey n'hésitent pas à modifier leurs habitudes pour réussir à suivre les matchs de leur équipe favorite malgré le décalage horaire.

Russ Jericho dit avoir 37 maillots des Oilers d'Edmonton.
Photo : Fournie par Russ Jericho
C’est le cas de Russ Jericho. Ce résident de Blackpool, en Angleterre, ressent un profond lien avec Edmonton. Je crois que j'ai été choisi pour être un supporteur des Oilers d'Edmonton, affirme-t-il avec fierté.
Il cite l’acteur Michael J. Fox, originaire d’Edmonton, comme source d’inspiration initiale pour expliquer son amour de la capitale albertaine.
Il ajoute qu’il est né en 1985, l’année où les Oilers ont remporté leur deuxième Coupe Stanley.

Russ Jericho dit ne pas avoir manqué un seul match des Oilers ces deux dernières années.
Photo : Fournie par Russ Jericho
Toutefois, son amour pour les Oilers et le hockey est véritablement né une nuit, dans les années 90. Il ne pouvait pas s’endormir et le seul sport qu'il a vu à la télévision était un match des Oilers.
J'ai tout de suite été intéressé par le rythme rapide de l'action, par le fait quem si les joueurs veulent prendre les choses en main, ils n'ont qu'à jeter les gants. C'est fascinant, raconte-t-il.
Russ Jericho, qui adorait le soccer auparavant, a maintenant une nouvelle passion. Et même si, à cause du décalage horaire, les Oilers jouent en plein milieu de la nuit, le partisan dit s'être finalement habitué rapidement.
Il y a donc beaucoup de longues journées et beaucoup de nuits blanches, mais c'est une chose à laquelle je me suis habitué. C'est un mode de vie pour moi depuis environ 25 ans, explique-t-il.
Depuis, il a visité Edmonton trois fois. Ces voyages n’ont fait que renforcer l’idée que cette ville est son deuxième domicile maintenant.

Russ Jericho va revenir à Edmonton dans deux semaines pour la quatrième fois de sa vie.
Photo : Fournie par Russ Jericho
C'est mon domicile spirituel. C'est le seul endroit au monde où je ne me sens jamais comme un touriste. Les habitants d'Edmonton m'accueillent chaleureusement et adorent ma passion.
Le hockey en général m'a donné de merveilleux amis, et j'en suis vraiment reconnaissant, ajoute-t-il.
En France aussi
À environ 1600 kilomètres au sud de Blackpool, à Valence, en Espagne, Nadeem et Cécile Hakemi sont en vacances. Même si le couple est en congé, leur passion pour les Oilers d’Edmonton ne prend jamais de pause.

Nadeem Hakemi est déjà venu à Edmonton l'année dernière pour vivre l'ambiance des matchs des Oilers d'Edmonton. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada
Nadeem est né à Edmonton, mais a déménagé à Vancouver avant d'atterrir à Paris, où il a rencontré sa conjointe, Cécile.
Même s'il n'habite plus dans la capitale albertaine depuis son enfance, il a toujours gardé une peu d’Edmonton en lui.
Cécile, quant à elle, ne connaissait pas le hockey avant de rencontrer son mari, mais elle a rapidement été prise par la fièvre des Oilers.
En fait, j'ai beaucoup aimé la ferveur des partisans d’Edmonton. Je trouve que ce sont des partisans qui sont très engagés, dit-elle.
L’année dernière, le couple a pris un vol de Paris à Edmonton afin de voir un match des Oilers. C'était la première fois pour Cécile.
Je me suis sentie immédiatement adoptée par tous les autres partisans. On a l'impression d'être dans une grande famille, de vivre la même chose, d'être tous dans le même bateau. Et ça, c'est hyper fort.
Cette expérience, ils vont d'ailleurs la répéter. Ils vont se rendre à Edmonton cette semaine afin d'assister au cinquième match de la finale de la Coupe Stanley, samedi soir.
Peu importe la distance

Avant les matchs de Oilers, Andrew Ho porte toujours un bonnet médical orange et bleu.
Photo : Fournie par Andrew Ho
Andrew Ho est médecin dans un hôpital à Sydney, en Australie. Originaire d’Edmonton, il a décidé de s'installer en Australie afin de faire ses études de médecine.
Peu importe qu'il fasse des quarts de travail la nuit, Andrew Ho voit les matchs des Oilers comme une récompense après son travail. Il regarde les matchs de séries éliminatoires des Oilers d’Edmonton le matin, habituellement autour de 10 h, décalage horaire oblige.
Les Oilers d’Edmonton et les Panthers de la Floride joueront le quatrième match de la finale de la Coupe Stanley jeudi soir.